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L’enseignement artistique vivra-t-il une « relance » ou une liquidation ? F. Fillon et Renaud Donnedieu de Vabres, ministres de l’éducation nationale et de la culture, annoncent le 3 janvier la signature d’une circulaire « d’orientation commune sur le développement des enseignements artistiques ». Pour eux, « il n’est pas question de suppression mais de mise en cohérence et de rationalisation dans un contexte budgétaire contraint ». Certes la circulaire commune annonce que dans 5 ans il pourrait y avoir une généralisation des enseignements « dans tous les lycées ». Mais dans l’immédiat, c’est l’annonce d’une diminution et d’une remise en question des enseignements existants qui sourd du texte. La déclaration ministérielle indique par exemple que » le principe des classes à PAC est maintenu, même si leur nombre est en légère diminution. Les classes à PAC ne seront pas supprimées, mais elles devront s’inscrire dans des logiques partenariales ». La circulaire se situe dans la même logique qui consiste à faire financer l’éducation artistique et culturelle sur d’autres budgets s’ils sont disponibles. Ainsi il est précisé que « le ministère de la culture prend en charge le financement de la rémunération des intervenants dans les options obligatoires. De même les options facultatives du lycée peuvent faire l’objet d’un soutien complémentaire des DRAC ». Elle annonce un réexamen des ateliers artistiques existants. Les projets retenus feront également l’objet d’un financement commun. Ces textes font suite à deux déclarations. D’abord un appel lancé le 17 décembre par des associations culturelles, la FCPE, la Ligue de l’enseignement, la PEEP et d’autres mouvements, en faveur de l’éducation artistique. D’autre part, une déclaration de Jacques Chirac « je souhaite ardemment que le gouvernement et en particulier les ministères de l’Education nationale et de la Culture s’engagent pleinement pour porter une nouvelle ambition en matière d’éducation artistique à l’école ». Peut-on relancer en annonçant une diminution ? Accueil mitigé du plan de relance Le SE-Unsa contre le plan ministériel
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