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Le 22 janvier 2004, le Premier ministre a pris la parole à Matignon à l’occasion de cette première journée franco-allemande depuis le 40° anniversaire du Traité de l’Elysée. M. Raffarin qui a passé lui-même ses congés en Allemagne, tient à donner le goût de l’Allemagne aux Français et les encourage donc vivement à passer leurs vacances dans ce pays. Il précise que la journée franco-allemande a été créée pour présenter à nos peuples respectifs des relations bilatérales fortes entre la France et l’Allemagne, pour promouvoir la langue et la culture du pays partenaire. Bien que la promotion de l’apprentissage de la langue du partenaire soit devenue une priorité dans les relations franco-allemandes, le Premier ministre est inquiet du déclin dramatique de l’apprentissage de l’allemand en France. Il en est de même pour le français en Allemagne. Or, la France est en manque de germanophones dans de nombreux secteurs, que ce soit le commerce, l’industrie où le tourisme. M. Raffarin déplore également le manque d’intérêt pour l’Allemagne en France concernant le tourisme, car il y a un déséquilibre trop important entre l’accueil des touristes du pays partenaire. Afin d’inverser cette tendance toujours négative malgré les efforts, le Premier ministre préconise une politique globale en mettant le goût de l’avenir et le goût de l’Allemagne sur un même plan. |
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