C’est le théatre de la Mutualité qui a accueilli le 12 février la traditionnelle réunion des proviseurs des lycées publics d’Ile de France, au cours de laquelle le président du conseil régional et la vise-présidente chargée des lycées présentent chaque année les évolutions de l’action de la région. Avec un thème récurrent « le lycée de tous doit aussi être le lycée de chacun » et l’expression d’une volonté de dialogue concerté avec les trois rectorats, plusieurs questions d’actualité ont été abordées.
Conséquences des évolutions démographiques dans certain secteurs, sept lycées sont en construction ; trois ouvriront leurs portes à la rentrés prochaine. Par ailleurs, le programme de rénovation se poursuit avec près de deux cents opérations prévues dans la prochaine tranche.
L’intégration des 8000 TOS n’en est encore qu’à ses débuts et, même si quelques mesures ont déjà été prises (signature d’une convention avec chaque lycée, constitution d’une base de postes, institution d’une prime spécifique, enquête sur les desiderata en terme de transformations d’emplois), ses conséquences sont encore très loin d’être toutes effectives.
Avec la deuxième loi de décentralisation, les régions élargissent leur champ d’intérêt et le prochain schéma des formations francilien prévoit un renforcement du soutien à l’accompagnement scolaire et à la mobilité. Il comporte également des éléments de carte des formations en vue d’une meilleure adaptation à l’insertion professionnelle.
Pour promouvoir encore davantage l’intégration des TICE, une clé USB d’1 Giga de capacité comprenant une suite de logiciels libre sera distribuée à la rentrée aux élèves et aux personnels, leur fournissant ainsi un véritable bureau numérique individuel. L’expérimentation plus traditionnelle des bureaux virtuels espaces numériques de travail, ENT, qui concerne aujourd’hui 15 lycées, sera étendue à la rentrée 2008.
Dans toutes ces opérations, la concertation est un élément essentiel. Les services de la région ont l’habitude de mettre en place des groupes de travail avec les académies ; il leur reste maintenant à mettre en place les nouvelles méthodes de travail qui prendront en compte l’élargissement de leur compétences dans le respect de l’action de terrain.