» Ce contexte renouvelé impose dorénavant à la communauté éducative de chaque école ou établissement de construire une politique ambitieuse de formation artistique et culturelle mobilisant l’ensemble des vecteurs qui peuvent y contribuer en veillant à les articuler au mieux de l’intérêt de l’élève. Pour être reconnue et soutenue, pour que les partenaires de l’école, du collège et du lycée contribuent à cette ambition éducative, celle-ci doit être présentée avec force dans le projet d’école ou d’établissement, document de référence portant la politique de formation de chaque structure d’enseignement. Ce document présentera les enjeux, les objectifs et les moyens de cette dimension importante de la formation générale ». Arts et culture :la circulaire publiée au B.O. du 1er février les met à l’honneur et appelle chaque école, chaque établissement à intégrer une dimension artistique ou culturelle dans le projet d’établissement.
» À l’école, au collège puis au lycée, l’éducation artistique apporte des connaissances indispensables à la formation culturelle des élèves… Cette dimension de la formation générale des élèves doit dorénavant apparaître dans toute son ambition au sein du cadre global qui définit le projet général de formation porté par l’école ou l’établissement. Cette inscription solide et cohérente au cœur du projet d’école ou d’établissement doit s’appuyer sur un diagnostic et une évaluation des besoins des élèves dans leur parcours de formation avant de fixer des objectifs et des indicateurs permettant d’en évaluer la mise en œuvre puis de préciser les moyens mobilisés pour les atteindre. Fruit d’un travail concerté de la communauté éducative, le projet ainsi construit doit alors l’engager solidairement sur plusieurs années mais également devenir une référence indispensable permettant de développer les collaborations éducatives avec les partenaires qui l’entourent ».
Voilà un beau texte ! Il arrive juste pour fêter le deuxième anniversaire de la circulaire du 3 janvier 2005 sur la « relance » de l’enseignement artistique qui s’est traduite par la suppression de nombreux ateliers artistiques et de classes à PAC. Le texte de Gilles de Robien n’est accompagné d’aucune promesse de moyens pour permettre un réel développement de cet enseignement. Mais déjà son style est harmonieux…