« La loi du 11 Février 2005 est venue, enfin, remplacer celle de 1975… Ce texte marque des progrès dans le sens de nos revendications et nous avons salué en son temps les dispositions qui inscrivent ce Droit à l’Ecole pour tous… Aujourd’hui, l’observation de la mise en oeuvre de ces dispositions novatrices nous conduit à regretter la faiblesse de certains engagements, en particulier du côté du Ministère de l’Education nationale ». Le Collectif pourle droit à l’école, qui regroupe la Fédération des APAJH, les parents d’élèves de la Fcpe et de la Peep et les plus importants syndicats enseignants, dénonce le manque de volonté du ministère.
« L’accueil d’enfants et de jeunes en situation de handicap dans les établissements scolaires ordinaires, le suivi des projets individuels de chaque jeune… représentent des tâches nouvelles, difficiles pour les enseignants qui les mettent en oeuvre. Nous regrettons que, par manque de conviction nationale, les moyens soient souvent supprimés sans tenir compte de ces besoins nouveaux, que ne soient pas programmés les plans de formation et d’information de tous les personnels sans lesquels la mise en oeuvre de cette loi ambitieuse et exigeante risque de figurer au rayon des intentions et des occasions perdues ».
Le Collectif demande que les familles soient mieux infirmées, les enseignants formés et que du personnel d’accompagnement soit embauché.
Apajh