Sur le site de l’Apvl on trouvera un l’article de Claire Bourguignon, Présidente du Conseil Scientifique du DCL :
«La responsabilité des enseignants de langues à l’aune du Cadre Européen Commun de Référence»
Le C.E.C.R. continue à faire débat entre les professeurs de langue vivante. Voici deux citations qui me semblent être en phase avec les questions que se posent les enseignants :
« De ce fait, quand il est fait référence à la « perspective actionnelle », il s’agit bien d’une « perspective », c’est-à-dire une orientation mais en aucun cas d’« une approche », comme il est question partout, c’est-à-dire d’une méthodologie dont on a déjà posé les bases mais que l’on a souhaité maintenir ouverte et non dogmatique. Dans le même temps, les concepteurs du Cadre souhaitent que cette orientation qui doit être rendue « opérationnelle » fasse l’objet d’une réflexion sérieuse afin de déboucher sur une nouvelle approche précisément. »
« Contrairement à ce qui pouvait être espéré, le fait de vouloir réduire le CECR à un levier pour ce qui se faisait depuis des années a perturbé de nombreux enseignants qui n’ont pas vu, et qui ne voient toujours pas, l’utilité de lire un ouvrage, il faut le dire, aussi indigeste, s’il n’apporte rien de nouveau à ce qui se faisait avant !
Et pourtant, les nombreuses formations d’enseignants de langues que nous animons nous prouvent que les enseignants sont demandeurs de changement ; ils se rendent compte que ce qu’ils font depuis des années ne fonctionne pas et voudraient qu’on les aide à enseigner autrement. »
http://www.aplv-languesmodernes.org/article.php3?id_article=655