« Le travail en équipe devrait être la modalité normale du travail. Face à un défi collectif c’est par du collectif qu’il faut répondre ! Il faudrait que ce collectif puisse se donner des ambitions, qu’il arrive à imaginer quelles structures, quelle organisation du temps et de l’espace, quels outils pédagogiques sont nécessaires pour faire face aux besoins des élèves qui lui sont confiés. Par exemple qu’il ait du temps pour organiser des modalités de travail en grands et petits groupes, des activités décloisonnées avec des élèves d’âges différents. L’éducation nationale ne fait pas confiance aux personnes qui pourraient collectivement organiser une institution pour que les enfants y réussissent le mieux. Nous sommes encore dans l’héritage d’une institution qui surveille ». Dans Fenêtres sur cours n°294, Philipe Meirieu préconise un fonctionnement coopératif pour l’école.
» Dès lors que des adultes se parlent, échangent, se complètent, s’enrichissent de leurs compétences réciproques, l’élève a tout à y gagner. Parce qu’il y a une pluralité de regards, d’approches, et parce que chacun des adultes membres de l’équipe devient une équipe à lui tout seul, il pourra bénéficier des apports, de l’éclairage, des outils, de chacun. C’est l’idée forte de l’intelligence collective : on est plus intelligent à plusieurs que seul ».
FSC 294 (en pdf)