Mieux accompagner ses enfants avec L’étude
« A quoi va servir la technologie si ma fille veut devenir musicienne ? A quoi sert la grammaire ? Mon fils m’a récité par coeur sa leçon de biologie hier. Et au contrôle le lendemain il n’a eu que 5/20. Comment est-ce possible ? » Face à ces questions, l’association L’étude apporte aux parents des réponses claires et compréhensibles.
Son guide « 64 questions pour expliquer le collège aux parents » mériterait d’être diffusé auprès de tous les parents. Il aborde également les questions de l’organisation du collège, des dépenses, de l’aide scolaire et de l’orientation. Des exemples ? « Quel est le rôle du professeur principal ? Qu’est-ce qu’un conseil de classe ? Ma file va entrer en 6ème elle aimerait être dans la classe de sa meilleure amie. Est-ce possible ? Quelles sont les aides que je peux percevoir pour mon enfant au collège ? Qu’est ce que je peux faire pour suivre le travail de mon enfant ? Faut-il travailler pendant les vacances scolaires ? »
Les réponses apportées ont été rédigées par une équipe d’enseignants et de parents qui ont de l’expérience et qui sont profondément investis dans la démarche de l’association : « permettre à des jeunes dont les conditions de vie sociales, familiales et culturelles ne sont guère favorables, de trouver un lieu, des personnes, un projet pour les aider dans leur parcours personnel et scolaire ».
L’étude élabore ses outils mais effectue également de l’accompagnement à la scolarité et de l’accompagnement de parents du quartier du Mirail à Toulouse. « L’association a mis en évidence dans son travail d’accompagnement, la nécessité absolue de promouvoir des lieux de dialogue où les parents peuvent échanger sur des problèmes concrets rencontrés avec les enfants » nous confie Christine Saint-Guily. « Se retrouver, bénéficier d’apports, d’éclairages spécialisés suffit le plus souvent. Un suivi adapté peut être éventuellement nécessaire : une information sur les lieux et les personnes-ressources est alors fournie. » Une équipe à découvrir.
http://www.letude.asso.fr/
Nouvelle baisse de la dépense d’éducation en 2005
« En 2005, la France a consacré 117,9 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,9% de son produit intérieur brut (PIB) et 1 880 euros par habitant. Hors formation continue, la France, avec 6,3%du PIB, se situe en 2003 au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (5,9 %). La dépense d’éducation est pratiquement stable en euros constants depuis 2003 ». Voilà ce que nous dit la dernière note d’information du ministère.
En y regardant de plus prêt : la dépense d’éducation représentait 7,6% du PIB en 1995, 7,3% en 2000, 7% en 2004 et 6,9% en 2005. A ce rythme là on rejoindra bientôt le niveau du début des années 1980.
http://media.education.gouv.fr/file/61/7/3617.pdf
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/10/index181006.aspx
L’école et le libre choix des parents : entre efficacité et équité
« Les débats sur la réforme scolaire dans les pays de l’OCDE accordent une place prééminente aux questions d’augmenter la participation des parents à la vie des établissements et la personnalisation de l’enseignement ou d’améliorer les services publics sous la pression d’un quasi marché scolaire ». Dans une récente étude, l’OCDE étudie l’évolution de l’Ecole soumise aux demandes croissantes de la société dans 11 pays de l’organisation. Elle pose les questions des effets de ces pressions sur les systèmes éducatifs en s’inspirant des expériences menées dans ces pays.
Selon l’Ocde, la tendance générale est à diversifier l’offre scolaire, à assurer plus d’autonomie aux établissements et plus d’information aux parents. Partout le choix est offert aux parents entre plus de liberté de choix des établissements ou plus de pouvoir dans l’école. Partout d’ailleurs, les parents optent pour le choix. Le modèle participatif est en effet mal accepté.
Quels sont les effets ? « Les classes moyennes sont plus capables de saisir les opportunités de choix et d’envoyer leurs enfants vers la meilleure école. Cela peut augmenter les inégalités ». Le libre choix de l’école s’accompagnerait donc d’une hausse de la ségrégation sociale. C’est d’ailleurs un phénomène mis en évidence par les chercheurs, par exemple Lauder et Hughes en Nouvelle-Zélande.
Pour l’OCDE, cette retombée, négative semble le prix à payer pour avoir un système plus diversifié, plus compétitif et par suite plus efficace. Est-ce si sûr ?
L’étude néo-zélandaise ne tranche pas sur l’évolution des résultats scolaires après la disparition de la carte scolaire. Par ailleurs Christian Maroy a pu montrer que la compétition entre établissements peut exister à l’intérieur d’un district de carte scolaire. Pour lui, « des interdépendances compétitives entre écoles existent autant dans un système de quasi-marché que dans des systèmes avec carte scolaire ». Il a mis en évidence des phénomènes d’imitation et de différenciation. Certains établissements différencient à l’intérieur même de l’établissement en créant des filières d’élite. D’autres se spécialisent « certains cherchent à capter les meilleurs élèves et offrent des options valorisantes pour les parents des classes moyennes ». La ségrégation peut même, dans le cadre de la carte scolaire, prendre des formes extrêmes comme le montrent les travaux de G. Félouzis dans l’académie de Bordeaux.
Faut-il dès lors s’enfermer dans le débat entre liberté de choix et carte scolaire ?
http://213.253.134.29/oecd/pdfs/browseit/9606071E.pdf
Dossier spécial : carte scolaire
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2006/actu_76_accueil.aspx#404
Succès des élections des parents d’élèves
On les dit parfois peu impliqués. Pourtant 45% des parents du primaire ont participé aux élections des représentants des parents d’élèves, 27% de ceux du secondaire. Les deux taux sont en progression par rapport à 2005 (+1% et +0,4 %).
La Fcpe reste, de loin, la première association de parents d’élèves avec 21% des voix au primaire et 54% dans le secondaire, loin devant la Peep (4% et 18%). Elle enregistre cependant un nouveau recul de 1%. Les listes de parents non constitués en association progressent.
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/Resultats-des-elections-des-parents-d-eleves-la-FCPE-toujours-en-tete.html
Les résultats de 2005
http://www.education.gouv.fr/cid784/resultats-des-elections-des-representants-des-parents-d-eleves.html
Les parents demandent la suppression de la note de vie scolaire
« A l’approche des premiers conseils de classe, la confusion règne dans les collèges au sujet de la note de vie scolaire » déclarent dans un communiqué commun la Fcpe, principale association de parents d’élèves, et le Snes.
Les deux organisations dénoncent l’injustice de cette note qui instaure une double peine en frappant deux fois les élèves astreints à une sanction disciplinaire, son inefficacité et la précipitation dans l’élaboration de barèmes locaux forts différents d’un établissement à l’autre. « Les barèmes connus confirment l’inégalité de traitement d’un établissement à l’autre, ce qui ne peut qu’être préjudiciable aux élèves de 3ème tant pour l’obtention du brevet que pour leur affectation en lycée l’année suivante ».
http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-fcpe-1852.php?PHPSESSID=s4vch4erueo365fu4htjldp094
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/12/index011206.aspx
La Peep sceptique sur la note de vie scolaire
Mesure phare de Gilles de Robien, la note de vie de classe est critiquée par la Peep. L’association de parents d’élèves « demande qu’un cadre minimum de critères soit défini au niveau national pour attribuer cette note, puisqu’elle est incluse dans le Diplôme National du Brevet, ce que la Peep regrette par ailleurs ».
La Peep « rappelle que le texte a été conçu pour un engagement citoyen des élèves, principe que l’on ne retrouve pas dans le mode d’attribution de cette note dans les établissements. Elle propose que les élèves soient associés à la définition d’objectifs communs, lors d’heures de vie de classe animées par les Conseillers Principaux d’Education… En tout état de cause, cette note doit valoriser les élèves sur une échelle ascendante afin de révéler leur implication et leur participation à la vie scolaire ».
http://www.peep.asso.fr/actualite.php?id_actu=103
Le Sgen contre la délation envers les absentéistes
« Sous prétexte d’améliorer la lutte contre l’absentéisme scolaire, un article de loi vient d’être adopté par l’Assemblée nationale permettant aux maires de constituer un fichier informatisé des données à caractère personnel concernant les élèves et leurs familles. Le Sgen-CFDT s’élève très vivement contre le rôle ainsi confié aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement dans la transmission d’informations pour constituer ce fichier. Ceci ne pourra qu’affecter gravement le climat de confiance nécessaire aux bonnes relations entre l’école et les familles ». Pour le Sgen, « le réel problème de l’absentéisme scolaire ne sera certainement pas réglé par la stigmatisation ou par ce qui peut s’apparenter à la « délation » »
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article1247.html
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/11/index241106.aspx
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/09/index140906.aspx
Des distributeurs de fruits dans les écoles ?
Selon une dépêche AFP, un rapport remis par le député Y. Favennec au premier ministre recommanderait l’introduction de distributeurs de fruits et légumes frais dans les établissements scolaires. Ce n’est pas vraiment une surprise : en mars 2006, Y. Favennec avait déposé une proposition de loi » tendant à ce que les établissements scolaires assurent la distribution de fruits et légumes frais à leurs élèves ».
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/Ecoles-rapport-recommande-d-implanter-des-distributeurs-de-fruits-legumes.html
http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion2824.asp
Le Haut Conseil de la population demande plus d’éducation sexuelle à l’Ecole
Le rapport d’I. Nisand et L. Toulemon, pour le Haut conseil de la population et de la famille, invite l’Ecole à agir davantage pour faire diminuer les IVG chez les mineures.
Non que celles-ci soient en augmentation : si elles sont passées de 9 000 à 12 000 de 1997 à 2002, cela représente un taux légèrement en baisse par rapport aux conceptions (qui ont augmenté). Mais le conseil relève l’insuffisance de la formation des élèves à la contraception. Il souhaite que les mineurs puissent avoir un accès informé, confidentiel et gratuit à la conception. Dans cette perspective il demande plus d’information dans les établissements scolaires et la multiplication des centres d’accueil et de dons de préservatifs aux mineurs. « Il reste toujours une forte réticence des parents et des enseignants qui se traduit par la crainte d’initier des comportements sexuels plus prématurément qu’ils n’auraient eu lieu spontanément. C’est pourquoi certains établissements scolaires ne sollicitent pas les interventions d’Info-Ado, ou les déguisent en prévention SIDA. L’incitation des chefs d’établissements scolaires par le ministère de l’Education nationale à accepter de telles formations (qui surclassent, et de loin, l’efficacité du distributeur de préservatifs) est donc indispensable ».
http://www.social.gouv.fr/IMG/pdf/hcpf_rapport122006.pdf
Clotilde Berthe obtient une bourse
» Comment l’éducation nationale peut-elle laisser tomber la meilleure lycéenne de France et lui refuser une bourse de mérite ? » écrivions-nous le 7 novembre. Clotilde Berthe, reconnue meilleure lycéenne de France, récompensée en personne par G. de Robien, avait vu sa demande de bourse de mérite écartée. Son rectorat puis le ministère lui-même avaient « lâché » le jeune étudiante en médecine.
« Dans tous les cas, même si nous n’arrivons pas à nous faire entendre, nous voulons que notre histoire serve aux autres familles. Il faut qu’elles sachent qu’elles doivent toujours déposer un dossier de bourse avant d’envoyer un enfant à l’université » déclarait Mme Berthe au Café. Car son histoire montrait l’absurdité d’un règlement administratif qui exigeait des parents qu’ils anticipent sur les résultats de leur enfant au bac pour obtenir une bourse.
Finalement Mme Berthe a été entendue. Sur intervention de la présidence de la République, Clotilde Berthe devrait obtenir une bourse de mérite pour l’année 2006-2007.
Rappel : L’Expresso du 7/11/06
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/11/index071106.aspx
Les tensions avec l’Ecole expliquent en partie les émeutes de novembre
« À partir des entretiens menés aussi bien avec les jeunes qu’avec les professionnels, nous avons pu saisir un contexte marqué par les éléments suivants : une difficulté de la part des parents des jeunes interviewés à exercer leur autorité en dehors du foyer, dans les espaces publics ; un échec de l’orientation et le manque de moyens dont souffrent les écoles fréquentées ; un contentieux qui oppose les jeunes aux forces de l’ordre et qui crée des tensions décrites par les jeunes à partir d’un double registre symbolique, de l’humiliation (qui renvoie à la valeur partagée et intériorisée de la dignité et du respect de la personne) et de l’honneur (qui renvoie en revanche plutôt à la défense de la réputation du groupe d’appartenance, qu’il s’agisse de la famille, du groupe des pairs ou de la cité) ; une forte pression conformiste du groupe des pairs qui s’exerce sur chacun d’entre eux et à laquelle il est difficile de résister ; le racisme et la discrimination dont font l’objet les jeunes vivant à Aulnay, surtout en prévision de leur entrée sur le marché du travail. Le dernier élément remarquable parmi les résultats du tableau des éléments contextuels est l’absence de références à une quelconque identité ethnico-religieuse. La religion est associée, par ces interviewés, à une dimension strictement individuelle et privée. Autrement dit, le rapport que ces jeunes entretiennent à l’égard de deux institutions républicaines, telles l’école et la police, se base sur la critique et le rejet ». Le rapport du Centre d’analyse stratégique , un service du Premier ministre, sur les émeutes de novembre à Aulnay-sous-Bois se base sur des interviews réalisés auprès de jeunes et de responsables.
Il met notamment en évidence le manque de confiance dans l’Ecole. Pour expliquer le retour au calme il cite le renforcement des forces de l’ordre, le rôle des relais sociaux, les effets des actes symboliques d’apaisement la fatigue des émeutiers.
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/EtudeAulnaysousbois.pdf
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/EtudeStDenis.pdf
Les députés UMP (ré)inventent le B2i
« Je vous propose d’instaurer une initiation pédagogique et juridique de l’outil Internet aux élèves de l’enseignement secondaire. Cette initiation se fera selon leur âge et leur besoin mais aussi en fonction de leur utilisation et consommation d’Internet. Elle comprendra une mise en garde des dangers et une information juridique ». Déposée par le député UMP Christian Decocq cette proposition de loi a été signée par une soixantaine d’élus UMP dont on mesurera le sérieux : l’exposé des motifs de ce texte qui veut éduquer les jeunes à Internet n’évoque à aucun moment le B2i, brevet informatique et internet, qui assure depuis des années cette éducation y compris dans sa dimension citoyenne.
De toute façon nos élus n’envisagent pas de la confier à l’éducation nationale. « Elle pourra être dispensée par des professionnels (juristes, gendarmes, police nationale…) qui sont confrontés quotidiennement dans leur mission aux conséquences d’une mauvaise utilisation d’Internet ».
http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion3098.asp
Chasse à l’enfant en maternelle dénonce RESF
« Les enfants (7, 4 et 3 ans), enfermés dans une voiture avec leur père menotté, entravé et bâillonné, dans l’impossibilité de bouger, ont assisté à l’enlèvement violent de leur mère, son arrachement de la voiture de police, par cinq policiers et son portage dans l’avion. Leur mère qui se débattait a été violemment molestée, ses vêtements ont été déchirés, elle est tombée (et, depuis marche avec des béquilles). Elle a réussi à se défaire de ses liens, 5 policiers ne réussissant pas à la maîtriser. Le pilote les a fait débarquer. Le tout sous les yeux des enfants ! Où sommes nous ? » En France, à Lyon précisément précise RESF.
La famille Raba a fuit le Kosovo. Depuis 5 ans les parents et les 3 enfants vivent en France où les enfants sont scolarisés, l’un en CE1 et les deux autres en maternelle.
La famille Raba bénéficie du soutien de plusieurs syndicats, dont le Snuipp, et de personnalités comme P. Meirieu. Une nouvelle tentative d’expulsion pourrait avoir lieu le 6 décembre.
http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=2962
Sarkozy impose la police dans les collèges du 92
» En octobre 2006, l’inspection d’académie a remis au conseil général des Hauts-de-Seine le premier bilan du dispositif expérimental établi à la suite d’un questionnaire d’évaluation adressé aux principaux des douze premiers collèges concernés » écrit le Conseil général des Hauts-de-Seine. « Les résultats sont très positifs et répondent aux objectifs des partenaires des collèges qui ont souhaité expérimenter ce dispositif. Les chefs d’établissement ont souligné la qualité des relations nouées avec chacun des policiers référents, leur disponibilité et leur réactivité. De plus, le fait d’avoir un interlocuteur unique, identifié, connu par la communauté éducative et la possibilité de déposer une plainte ou des mentions de main-courante dans l’enceinte même du collège répond à une attente forte des personnels, notamment en cas d’incident. Ce premier bilan conduit le conseil général des Hauts-de-Seine, l’Éducation nationale et la Police nationale à poursuivre et étendre ce dispositif, toujours sur la base du volontariat des chefs d’établissement. Ainsi, dès le début de l’année 2007, 32 nouveaux collèges seront concernés par cette extension ».
Cette version du Conseil général est critiquée par la Fcpe 92 qui dénonce l’absence de concertation. » La FCPE 92, constate qu’une fois encore, le Président du Conseil général n’a pas cru devoir informer les fédérations de parents ni même les maires des communes concernées, du développement d’un dispositif qui ne correspond en rien aux demandes de la communauté scolaire. Il s’abrite dernière un bilan qu’il estime positif de l’initiative menée dans les 12 premiers collèges, mais dont aucun conseil d’administration n’a eu connaissance. La FCPE 92 réaffirme que pour lutter contre les comportements inciviques et protéger les élèves il faut, dans les établissements, des adultes formés porteurs d’une mission éducative ».
http://cdpe92.apinc.org/cdpe92/index.php?2006/12/01/28-32-nouveaux-colleges-dans-le-dispositif-politicier-referent-du-conseil-general
http://www.hauts-de-seine.net/portal/site/hds/communiques-de-presse/2003/9846064be943f010VgnVCM100000860aa8c0RCRD.vhtml
Les parents soutiennent les recommandations du HCE sur la formation des enseignants
» La FCPE, la PEEP et l’UNAPEL saluent l’approche du Haut conseil de l’éducation sur la formation des enseignants ». Unies dans un communiqué, les trois associations de parent d’élèves explicitent leur soutien. » La définition d’un référentiel de compétences va dans le sens positif d’une reconnaissance du métier d’enseignant et de sa nécessaire professionnalisation. En effet, enseigner ne se limite pas à la transmission des connaissances et à la maîtrise des savoirs disciplinaires – ce qui doit être acquis à l’université – mais comprend également les compétences spécifiques pour animer une classe, construire des partenariats, développer des projets éducatifs, travailler en équipe, tout en renforçant une pratique déontologique du métier. Toute évolution de la formation des enseignants qui prenne en compte ces compétences ne peut que rassurer les parents et développer des relations de confiance ».
Les demandes des parents appuient la démarche du HCE en demandant la bivalence des enseignants. Les parents demandent plus d’efforts sur trois points : « assurer la formation à l’accueil des enfants handicapés…, développer la bivalence pour les enseignants…, faciliter la relation avec les familles, clé de voûte incontournable pour la réussite de chaque enfant ».
http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-fcpe-1546.php?PHPSESSID=qja37jdvbm4789kif7tp4o6360
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/11/index061106.aspx
« /lesdossiers/Pages/formation_index.aspx »>http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/formation_index.aspx
Formation et égalité des chances dans la France en transition
Le conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale, présidé par Jacques Delors, a publié un copieux rapport intitulé « La France en transition 1993-2005 ». Une partie du volume est consacrée à la « formation et égalité des chances ». Elle fait le point sur les sources, les prises en compte, les manifestations et les incidences des inégalités, à chaque niveau du système éducatif (en incluant la formation continue) en se référant aux différents travaux sur l’éducation (sociologie, économie).
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000836/index.shtml
Le rapport complet
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/064000836/0000.pdf
La santé et l’école
« S’agissant de la prévention du SIDA, je tiens tout particulièrement à ce que l’objectif de la mise à disposition de préservatifs à 20 centimes dans tous les lycées de France, fixé par le Président de la République, soit maintenant atteint à très court terme. Là aussi, j’en ai rappelé l’importance aux recteurs, en leur demandant d’intervenir auprès des proviseurs pour que les conseils d’administration de tous les lycées soient saisis de cette nécessité ». S’exprimant lors de la Première rencontre de l’éducation nationale pour la santé, le ministre de l’éducation nationale a présenté la santé comme un objectif phare de son ministère. « La santé est un facteur essentiel de la réussite scolaire et universitaire ». Il annoncé 3 autres « priorités » pour l’éducation nationale.
« Je citerai tout d’abord la lutte contre les addictions : alcool, toxicomanie, tabac… La seconde priorité retenue est la promotion d’une nutrition saine et équilibrée. Prioritaire également est l’éducation à la sexualité et à la prévention des maladies sexuellement transmissibles. La quatrième priorité, enfin, c’est l’apprentissage des gestes de premiers secours. Les textes réglementaires (décret et circulaire) pris cette année permettent maintenant que tous les élèves soient initiés aux gestes qui sauvent, avec une formation progressive tout au long du premier et du second degré ».
Un décret publié au J.O. du 13 janvier invite effectivement les établissements à former les élèves aux premiers secours. Enfin, « au cours de leur formation initiale et continue, les enseignants sont préparés à dispenser aux élèves des principes simples pour porter secours. Les personnels d’enseignement, d’éducation et les personnels de santé peuvent être formés au brevet national de moniteur des premiers secours ».
Le problème c’est que les établissements n’ont généralement pas les moyens de payer ces formations. Le texte reste donc largement lettre morte.
« J’ai décidé de poursuivre notre programme de renforcement du corps des infirmièr(e)s de l’éducation nationale, programme comportant la création de 300 postes nouveaux chaque année pendant cinq ans » annonce Robien. Et il promet aussi 110 médecins.
Un effort réel mais qu’il faut mesurer à l’aune des effectifs actuels. L’éducation nationale compte 1230 médecins dont la moitié sont à temps partiel et dont la moyenne d’âge est de 50 ans et 6 158 infirmières dont un tiers est à temps partiel et dont la moyenne d’âge est de 46 ans. Cela pour 12 millions d’élèves…
Le 19 octobre, les syndicats des médecins scolaires manifestaient leur inquiétude devant l’effondrement du service médical scolaire. » En outre les politiques rectorales de l’emploi, dans le cadre des nouvelles contraintes budgétaires, se font au détriment de la médecine scolaire et l’on assiste actuellement dans plusieurs académies au licenciement brutal des médecins vacataires de l’Education nationale. Ceux-ci assurent pourtant 40% des tâches et remplissent les mêmes missions que les médecins titulaires. Ainsi des centaines de médecins manqueront à la rentrée dans les établissements scolaires. La situation est catastrophique ». La tendance est-elle vraiment inversée ?
L’aurait-on fait qu’on n’aurait pas fait face à toutes les difficultés. Un autre thème revient régulièrement dans les annales de l’Ecole :la question des toilettes scolaires. En mai 2005, le professeur Averous mettait en accusation les toilettes scolaires tellement sales que les enfants se retiennent. « Un enfant doit uriner au moins cinq à six fois par jour, en vidant complètement sa vessie, car une vessie qui se vide mal est sujette à infections… Peu de parents le savent, encore moins les enseignants… (et).. trop d’enfants sont obligés de se retenir d’uriner parce qu’ils n’ont pas le droit de sortir de classe ou parce que les toilettes sont sales ». Ce chef de service hospitalier demandait d’inscrire dans les emplois du temps les pause pipi et un meilleur entretien des toilettes. Il rejoint les résultats d’une enquête effectuée en 2003 par la FCPE qui montrait que la moitié des enfants se retiennent. Outre le problème de santé, c’est le rapport au « propre » et à l’estime de soi qui est atteint.
http://www.education.gouv.fr/cid4241/discours-du-ministre-a-la-premiere-rencontre-de-l-education-nationale-pour-la-sante.html
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/01/index160106.aspx
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/10/index091006.aspx