» Cette formation plus pratique et plus progressive permettra aux jeunes professeurs d’être mieux préparés à l’exercice de leur métier, au bénéfice des enfants et des jeunes et au service de la collectivité nationale ». Dans un communiqué le ministre se réjouit à l’issue de la présentation du texte sur la formation des maîtres au Conseil Supérieur de l’Education.
Pourtant le texte a été rejeté par 23 voix contre (Fsu, Cgt, Fo, Sud, Snlc) contre 17 pour (les associations de parents, le Snpden), l’Unsa (et le Se-Unsa) s’abstenant et le Sgen refusant de voter.
Le texte s’inspire des recommandations du Haut Conseil de l’Education et décline en 10 compétences les objectifs de la formation des maîtres. Cependant le texte avait été jugé insuffisant même par des partisans d’une approche par compétences. Ainsi le Sgen dénonce » la rupture brutale de l’équilibre de la formation initiale au détriment du temps en IUFM…, la poursuite de la formation professionnelle pendant les deux premières années d’exercice sans apporter aucune garantie de moyens budgétaires nouveaux, ce qui conduira à assécher les moyens de la formation continue ou à faire supporter les départs en stage par les collègues des établissements…, le rétablissement, au détour d’une phrase, de la bivalence des enseignants au collège alors que ce sujet n’a jamais été abordé ». Ajoutons que cette nouvelle formation ne donnera pas lieu à attribution d’un master contrairement à ce que le HCE avait envisagé.
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