» En octobre 2006, l’inspection d’académie a remis au conseil général des Hauts-de-Seine le premier bilan du dispositif expérimental établi à la suite d’un questionnaire d’évaluation adressé aux principaux des douze premiers collèges concernés » écrit le Conseil général des Hauts-de-Seine. « Les résultats sont très positifs et répondent aux objectifs des partenaires des collèges qui ont souhaité expérimenter ce dispositif. Les chefs d’établissement ont souligné la qualité des relations nouées avec chacun des policiers référents, leur disponibilité et leur réactivité. De plus, le fait d’avoir un interlocuteur unique, identifié, connu par la communauté éducative et la possibilité de déposer une plainte ou des mentions de main-courante dans l’enceinte même du collège répond à une attente forte des personnels, notamment en cas d’incident. Ce premier bilan conduit le conseil général des Hauts-de-Seine, l’Éducation nationale et la Police nationale à poursuivre et étendre ce dispositif, toujours sur la base du volontariat des chefs d’établissement. Ainsi, dès le début de l’année 2007, 32 nouveaux collèges seront concernés par cette extension ».
Cette version du Conseil général est critiquée par la Fcpe 92 qui dénonce l’absence de concertation. » La FCPE 92, constate qu’une fois encore, le Président du Conseil général n’a pas cru devoir informer les fédérations de parents ni même les maires des communes concernées, du développement d’un dispositif qui ne correspond en rien aux demandes de la communauté scolaire. Il s’abrite dernière un bilan qu’il estime positif de l’initiative menée dans les 12 premiers collèges, mais dont aucun conseil d’administration n’a eu connaissance. La FCPE 92 réaffirme que pour lutter contre les comportements inciviques et protéger les élèves il faut, dans les établissements, des adultes formés porteurs d’une mission éducative ».
Pour le Conseil général
Et pour la FCPE 92