« Les premiers résultats de l’étude mettent en évidence une relation significative entre le lieu de résidence sous un panache d’incinérateur de 1972 à 1985 et l’augmentation du risque de certains cancers : chez la femme, tous cancers et cancer du sein et, sans tenir compte du sexe, cancer du foie et lymphomes malins non hodgkiniens… L’étude suggère également un lien avec les sarcomes des tissus mous ». Réalisée par l’Institut de veille sanitaire, cette enquête a été menée dans 4 départements (Isère, Haut-Rhin, Bas-Rhin et Tarn) auprès de personnes ayant vécu de 1972 à 1985 autour des usines d’incinération.
Elle est accompagnée d’un autre travail qui étudie l’imprégnation en dioxine. Selon elle, « il n’a pas été mis en évidence que le fait de résider autour d’une usine d’incinération augmentait la concentration moyenne de dioxine ni celle de PCB-DL.. Il n’a pas été mis en évidence de contamination des riverains par l’inhalation ». Seuls les agriculteurs consommateurs de produits locaux sont nettement plus imprégnés que la moyenne. Ces deux études laissent donc encore des parts d’ombre que de nouveaux travaux devraient éclairer.
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