» Il s’agit d’accompagner depuis l’école maternelle jusqu’au terme de la scolarité obligatoire les enfants et adolescents qui présentent des signes de fragilité… Un soutien individualisé et personnalisé est proposé dès les premières années de l’école maternelle. Les acteurs locaux identifient précisément les enfants pouvant bénéficier du programme ainsi que les difficultés qu’ils rencontrent. Les actions menées peuvent relever de l’accompagnement scolaire -en lien avec les équipes éducatives-, de la prise en charge de problèmes de santé, mais également viser à favoriser l’épanouissement personnel de l’enfant et l’apprentissage des règles de vie en commun, par l’éducation culturelle ou la pratique sportive. Le cas échéant, un soutien direct aux parents peut être pris en charge afin de les aider dans leur fonction parentale ». Les programmes de réussite éducative devaient assurer l’égalité des chances et apporter dans les banlieues une aide réelle aux jeunes en difficulté en combinant l’action de différents intervenants . Le ministère de la cohésion sociale en publie un premier bilan assez modeste.
En 2006 les 176 équipes suivent environ 80 000 enfants et représentent un coût de 73 millions d’euros. La moitié sont gérées par une Caisse des écoles. 21 projets d’internat de réussite éducative sont labellisés pour un total de 300 élèves. Enfin le gouvernement a lancé un tutorat pour aides les jeunes des quartiers défavorisés à entrer dans les grandes écoles. Il bénéficie à 850 lycéens. Pour situer ces données, rappelons qu’il y a 650 000 collégiens scolarisés en zep.
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