Nous en avons compté 44. Plus de quarante sites pédagogiques ont suivi l’appel lancé par quelques enseignants du primaire et fermé leur site mercredi 18 octobre. Parmi eux, des serveurs très connus des enseignants du primaire comme, par exemple, le site de l’association des formateurs Tice, Le petit abécédaire de l’école, Maternailes, L’encrier, le bulletin de la Pmev, siteinstit, pragmatice etc. Cette grève virtuelle est une forme d’action nouvelle. Elle s’est imposée spontanément.
Les participants ont dénoncé « le discours populiste et réducteur » du ministre à propos de la lecture, son autoritarisme ainsi que la campagne de délation menée par Sos Education.
» Je souhaite juste faire mon travail, mettre en oeuvre les instructions officielles par les chemins les plus adaptés aux enfants, tous différents au sein d’une classe, tous différents d’un quartier à un autre, d’une banlieue à une autre » nous explique Christine, webmestre de Maternailes. » Sans la confiance des familles, que ce climat rogne petit à petit, les enfants de nos classes auront bien du mal à s’engager dans des apprentissages potentiellement « suspects ».
Elle a reçu des messages de soutien de collègues : « Je vous remercie pour cette action et pour ce papier qui fait du bien ». C’est une phrase qu’on a retrouvé souvent sur les forums du premier degré. Oui, l’enseignante de terrain que je suis a mal à l’école : savoir qu’on est pas seule réchauffe un peu. Mais celui qui paie le prix fort de ce climat de méfiance, c’est l’élève ».
Dépêche AFP
Rappel :L’Expresso du 18/10