Le C2i qu’est ce que c’est ?
Le ministère dédie un site auC2i, ce nouveau certificat « informatique et internet »qui sera exigé des enseignants. Le site tient à jour une actualité du C2i : séminaires, colloques etc. Il présente les référentiels et quelques rares ressources.
http://c2i.education.fr/
http://www.cafe-b2i.net/
Scolariser un élève porteur de trisomie 21
Réalisée par des enseignants spécialisés et éditée par la Fait 21 et le Gesit 21, cette brochure vise à aider les enseignants à accueillir et enseigner à des enfants trisomiques. Elle rappelle ce qu’est la trisomie 21, montre les difficultés qu’il peut rencontrer et propose des exemples de pratiques adaptées en classe. « Les professionnels de l’enseignement doivent savoir qu’ils trouveront des appuis lorsqu’ils enseigneront à un élève porteur de trisomie 21 ». Cette brochure est une des pierres d’un pont qui reste à construire pour assurer le droit à la scolarisation prévu par la loi de 2005.
http://fait21.free.fr/PUBLICATIONS/dispo1.htm#livrec
Un rapport privé propose de réformer la formation des maîtres aux Etats-Unis
« Plus que jamais, nous devons avoir des enseignants de qualité. Dans l’économie de l’information, l’éducation est devenue le moteur de l’avenir du pays et de nos enfants… Si l’on doit relever le niveau des élèves en vue de l’économie de l’information, il faut aussi relever celui des enseignants. En général, augmenter la qualité des enseignants nécessite d’en réduire le nombre et augmenter leur nombre de réduire la qualité. Nous devons relever le défi de faire les deux en même temps ». Quels éléments sont nécessaires pour fabriquer de bons profs ? Arthur Levine ouvre ce rapport sur la formation des enseignants aux Etats-Unis, financé par des fondations d’entreprises, en présentant l’enjeu que représenterait sa réforme pour le pays. « Les enseignants d’aujourd’hui doivent être capables de faire des choses que leurs prédécesseurs ne faisaient pas. Ils doivent être formés à éduquer tous leurs élèves pour qu’ils atteignent le plus haut niveau de formation jamais atteint dans l’histoire. La plupart ne sont pas formés à cela. »
Présentant un système de formation qui est extrêmement décentralisé et divers, Arthur Levine en dresse un portrait très sombre. Chacun des 1 200 instituts de formations forme à sa façon, les futurs profs, avec des cursus de formation de durées très variable (de 1 à 5 ans !). A. Lévine dénonce des étudiants souvent de niveau très faible et des professeurs ayant eux-mêmes peu de diplômes et peu d’expérience pédagogique. Hors de 4 établissements signalés comme exemplaires, il jette un sérieux discrédit sur la formation des enseignants dans son ensemble. Il appuie sa condamnation sur des sondages auprès des anciens étudiants et des chefs d’établissement ce qui peut sembler peu scientifique.
Pour nous, l’intérêt de l’ouvrage c’est que, ce faisant, cela l’amène à définir ce que devrait être une bonne formation des enseignants pour lui et pour ses commanditaires.
Qu’est ce qu’une bonne formation ? « Les instituts de formation doivent devenir des écoles professionnelles », à l’image de ce qui se passe en médecine. Il faut que la pratique équilibre la théorie, c’est-à-dire que les étudiants aient un contact régulier avec la classe et des enseignants de terrain, qu’ils soient suivis par des tuteurs. Les établissements reconnus comme exemplaires imposent tous environ une centaine d’heures de cours effectués par le stagiaire dans des établissements difficiles (centre ville aux Etats-Unis). Un d’entre eux utilise un portfolio pour suivre les travaux des stagiaires et demande aux étudiants de filmer et d’analyser une de leurs heures de cours.
Le contenu théorique doit évoluer pour que les étudiants soient formés à transmettre les connaissances et pas seulement à en avoir. Pour cela il doit être rééquilibré entre les connaissances disciplinaires, la pédagogie et la psychologie de l’enfant. Il propose 4 recommandations : il faut élargir la formation des futurs maîtres à 5 ans; la reconstruire autour des connaissances nécessaires pour soutenir les acquisitions des élèves; la diviser en 3 parties : des connaissances scientifiques dans une discipline, une formation pédagogique et une formation à la psychologie de l’enfant; mettre en place un système de contrôle de la validation des formations.
Ne serait-ce que par le tableau catastrophique qu’il fait de la formation actuelle des maîtres, par la classification des instituts de formation qu’il propose, nul doute que le livre d’Arthur Levine ne fasse du bruit et n’entraîne des réactions aux Etats-Unis et peut-être ailleurs. Il met en évidence les attentes du monde des affaires et les moyens dont il dispose pour peser sur les débats nationaux.
On retrouve dans cet ouvrage des critiques qui s’expriment également ici : une formation jugée trop théorique et pas assez professionnelle, une demande de formation à la psychologie de l’enfant et à la gestion de la classe. Apporte-il des solutions réalistes ? Il y a peu d’études sur le rapport entre la formation des maîtres et la réussite des élèves mais on sait néanmoins que, parmi les multiples critères de réussite, la formation pédagogique et le niveau de connaissances disciplinaires ont un impact sur leurs résultats. Une synthèse réalisée par l’Inrp sur les politiques de formation en Europe montre l’évolution du modèle professionnel en France et en Europe. Les modèles « du praticien réflexif », de « l’organisation apprenante » semblent s’y imposer.
http://www.edschools.org/pdf/Educating_Teachers_Report.pdf
Le débat sur la formation
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/r2006_index.aspx
Une synthèse sur la formation en Europe
http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/decembre2005.htm
L’INA lance un site éducatif (payant)
Apprendre grâce à la vidéo : le vieux rêve arrive dans les foyers grâce à Internet. L’INA lance le nouveau site « Apprendre » qui propose des ressources éducatives pour tous les niveaux, du collège au lycée. Grâce à un moteur de recherche on accède facilement à des extraits d’émission télévisée ou de journal télévisé. Ainsi en seconde, en français on peut écouter Marguerite Duras ou Elsa Triolet, en sciences découvrir le TGV, en SVT l’infarctus.
L’offre est intéressante même si elle est assez limitée en volume. Elle l’est aussi financièrement puisqu’il faut payer pour voir la totalité des émissions. L’INA propose un système d’abonnement pour établissements (de 250 à 500 euros).
Cette offre s’ajoute à celles du Site.tv qui semble plus riche et plus avancée dans l’accompagnement pédagogique.
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=apecole