Quatre enfants exclus de maternelle pour « attouchements »
Quatre enfants de 5 ans ont été exclus d’une école maternelle de Jonquières (Vaucluse). Ils sont accusés d’avoir procédé à des attouchements sexuels sur une fillette de 4 ans. Les faits n’ont eu aucun témoin adulte ou enfant.
La Fcpe s’étonne de la décision :« cette histoire aurait du rester au niveau local, avec les familles les enseignants : ce ne sont pas des violeurs » a déclaré F. Hamana à l’AFP.
Dans Libération, Françoise Geay, pédopsychiatre, analyse les faits. » Le danger dans ce genre d’histoires est que les adultes projettent leur sexualité d’adultes sur celle des enfants. La sexualité des enfants n’est pas génitale, elle se situe dans le registre de la tendresse, même s’il est vrai que les enfants peuvent parler très crûment. L’irruption de la sexualité adulte, avec ses interdits, dans celle des enfants, peut avoir plusieurs conséquences: une culpabilisation, une fixation sur la chose défendue, une perturbation au niveau de la représentation de la sexualité par l’enfant. On lui présente comme mauvais, dangereux et répréhensible un geste qu’il effectuait en toute innocence. Les adultes stigmatisent une attitude normale de l’enfant… La sexualité… est inhérente au développement normal des enfants. Tous les enfants ne jouent pas à touche-pipi, mais il n’y a rien d’anormal à y jouer vers quatre ans. Il ne faut voir en cela aucun caractère de gravité quand ça se produit entre enfants ».
Ce fait divers, et son exploitation médiatique, intervient au moment où la loi sur la prévention de la délinquance est en discussion à l’Assemblée. Face à ce genre d’affaire, on sait que le rapport de l’Inserm préconisait le fichage et la surveillance définitive des enfants et des parents.
http://www.liberation.fr/actualite/societe/206123.FR.php
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/060921162543.swbbnih7.html
La musique développe le cerveau
L’éducation musicale développe la mémoire et facilite l’apprentissage de la lecture et des maths. La revue de neurologie Brain publie un article d’une équipe canadienne qui a soumis de jeunes enfants de 4 à 6 ans, étudiant la musique, à des tests de magnéto encéphalographie. Ils ont mis en évidence l’impact de l’apprentissage musical sur le fonctionnement du cerveau. « L’éducation musicale a un effet sur la façon dont le cerveau développe des connexions et sur les fonctions cognitives ne général en relation avec la mémoire et l’attention ».
http://brain.oxfordjournals.org/cgi/reprint/awl247v1?maxtoshow=&HITS=10&hits=10&RESULTFORMAT=&fulltext=Trainor&searchid=1&FIRSTINDEX=0&resourcetype=HWCIT
Les allocations familiales sont-elles encore un droit, interroge la CSF ?
« A l’occasion de la parution du décret d’application du contrat responsabilité parental le 2 septembre 2006, le ministre de la famille a affirmé qu’il n’y aurait aucune suppression des allocations familiales, ce qui est faux !… Le décret d’application… donne la possibilité au président du conseil général de s’opposer au versement rétroactif des prestations familiales. » La Confédération syndicale des familles fait allusion à l’article 1 du décret du 1er septembre 206 qui modifie l’article R 222-4-5 du code de l’action sociale et des familles.
Cet article stipule que « ces dispositions sont également applicables lorsque le président du conseil général envisage soit de demander le renouvellement d’une précédente mesure de suspension de tout ou partie de ces prestations, soit de s’opposer, à l’issue d’une période de suspension de douze mois, à leur rétablissement avec effet rétroactif ».
Pour la CSF, par cette mesure, le gouvernement revient sur la nature même des allocations familiales qui passent d’un droit à une prime. « La CSF réaffirme que les allocations familiales ne sont pas une prime au mérite ! Elles concrétisent l’indispensable solidarité entre les familles qui ont des enfants et celles qui n’en n’ont pas. Ce sont des droits qui correspondent à une compensation des charges supportées par la famille pour l’entretien et l’éducation des enfants. Ces droits ouverts doivent donc être respectés ! »
http://www.csfriquet.org/actualite/actu-comm2.php?ID=130
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=782064&indice=19&table=JORF&ligneDeb=1
Le Prix des Jeunes lecteurs récompense Annie Piétri
« Carla aux mains d’or » d’Anne Pietri obtient e Prix des Jeunes lecteurs. Le prix est organisé par la Peep qui réunit un jury d’écoliers de CM1 et CM2 et de collégiens de 6ème. Carla est une jeune couturière qui, en 1681, entre au service de la Grande Demoiselle. Mais elle a un secret…
http://www.peep.asso.fr/contenu.php?affichage=3&id_niv1=12&id_niv2=35&id_niv3=48
Prévention des conduites addictives
EduScol met en ligne une page spéciale qui fait connaître le guide de la Mildt et le livret sur l’éducation aux comportements responsables.
http://eduscol.education.fr/D0190/accueil.htm
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/r2006_index.aspx
Paris Peuplade
S’organiser pour les trajets des enfants. Proposer des gardes. Echanger des jouets. Organiser des sorties avec les copains. « Paris peuplade » souhaite aider les parents à prendre contact et à s’organiser. Une idée originale qui n’attend que votre participation. C’est un service gratuit.
http://www.paris.peuplade.fr/
Appel des Trophées Apajh
La fédération des Associations pour adultes et jeunes handicapés organise la 3ème édition des Trophées Apajh. Ils récompensent des initiatives qui permettent l’insertion sociale des handicapés. En 2006, le Lycée Collège à l’hôpital et à domicile de Grenoble a obtenu un des 5 trophées pour avoir permis la scolarisation d’adolescents en recourant à la téléconférence et en préparant le retour en établissement scolaire. Les trophées 2007 seront remis en mars. Les initiatives doivent se faire connaître avant le 5 janvier.
http://www.apajh.org
La toxicomanie à Paris
L’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France suit très précisément l’évolution de la toxicomanie à Paris. Il signale l’accroissement de la consommation d’alcool et particulièrement de Premix (boisson sucrée alcoolisée), de l’usage de médicaments détournés et la banalisation de la cocaïne dans la capitale devenue « très disponible ». Les équipes de soin signalent également les retombées des évacuations de squat. » Suite aux évacuations, conduites en 2004 par la police, de bâtiments occupés par des usagers de drogues, notamment de crack, il a été noté, en 2005, une augmentation de la visibilité de ces usagers dans certains quartiers du nord-est de Paris ainsi que la multiplication et la dispersion, sur ces territoires, des lieux de trafic et de consommation de drogues. Cette situation a engendré la présence d’un plus grand nombre d’usagers de drogues précarisés en errance dans la rue, avec comme conséquence davantage de relations conflictuelles entre usagers de drogues et riverains, usagers de drogues et forces de l’ordre et usagers de drogues entre eux. Les usagers évacués qui ont pu réinvestir des squats semblent avoir choisi des lieux moins visibles et donc plus clandestins et se montrent peu disposés à révéler l’emplacement des lieux qu’ils investissent, y compris aux équipes de réduction des risques. Ceci rend le travail de prises de contact plus difficile pour les équipes mobiles et par conséquent accroît la marginalisation de cette population et son éloignement des interventions qui lui sont destinées ».
http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/RapportTREND2005.pdf