J’ai pris les textes qu’il fallait pour que les consignes soient suffisamment claires. On commence à apprendre à lire par l’apprentissage des lettres et des sons. B A ça fait BA. Et quand on sait dire BA deux fois, ça fait Baba. Et le cas échéant on peut dire « au rhum ». Le 10 octobre, le ministre de l’éducation nationale a fait bénéficier les auditeurs de France Inter de cette forte contribution scientifique.
Répondant aux questions de Nicolas Demorand, Gilles de Robien a voulu marquer son autorité. « Quand on est fonctionnaire de l’Etat, on obéit aux textes de l’Etat… La décision que j’ai prise c’est qu’on commence dès les premiers jours par la méthode syllabique et qu’ensuite on passe à des phrases qui ont un sens ».
Le problème c’est que ce n’est pas ce que disent les programmes officiels de mars 2006, signés du ministre : » On utilise deux types d’approches complémentaires : analyse de mots entiers en unités plus petites référées à des connaissances déjà acquises, synthèse à partir de leurs constituants, de syllabes ou de mots réels ou inventés ».
Sur Radio France
L’arrêté de mars 2006, au J.O.