» Jamais, avant de constater que certains de mes élèves étaient eux-mêmes griots et descendaient de grands griots célèbres au Mali, je ne m’étais posée la question de savoir si les griots, une fois sortis de leur contexte socioculturel, conservaient une quelconque influence sur leurs congénères maliens ? » Titulaire d’une thèse de littérature comparée et diplômée en ethnopsychanalyse , Caroline Houlbert a effectué entre 2000 et 2003 plusieurs remplacements en tant que professeur de lettres dans différents collèges et lycées des zones d’éducation prioritaire de la région parisienne.
Sensibilisée aux spécificités et aux enjeux de la relation interculturelle, elle a saisi chez ces enfants de migrants qu’elle accueillait dans ses classes l’importance du déracinement et de la séparation. Elle s’est donc appuyée sur la littérature francophone africaine pour jeter une passerelle entre les univers et les générations. Une aventure racontée sur le site de Jacques Nimier.
Le site accueille ce mois-ci également Dominique Lhuilier, professeure de psychologie du travail qui montre « comment l’évolution des conditions de travail et des publics peuvent nécessiter justement un développement des possibles individuels et collectifs, un accroissement des capacités d’action sur et dans le travail pouvant aller jusqu’à la subversion des contraintes ».
Le site de Jacques Nimier