« Nous voulons pouvoir bénéficier, avec tous nos élèves, quelle que soit la situation administrative de leurs parents, d’un minimum de sérénité pour travailler. Pour cela, nous lançons un appel pour qu’une solution digne et humaine soit désormais trouvée pour l’ensemble des familles et de leurs enfants ». Les instituteurs de l’école élémentaire « Belle Image » de Cachan, accueillent les enfants hébergés dans le gymnase de Cachan. Celui-ci est situé dans l’enceinte-même de l’école.
Dans un communiqué publié par le Se-Unsa ils expriment leur désarroi. « Nous nous sommes acquittés de nos obligations professionnelles pour que, malgré des conditions extrêmement difficiles, tous nos élèves aient droit à l’éducation… Après les incidents violents survenus le mardi 19 septembre sous les fenêtres de l’école, alors que la situation morale et sanitaire des familles hébergées dans le gymnase qui jouxte l’école est humainement indigne, nous avons décidé de rompre ce silence… Nous avons en effet le sentiment d’être allés jusqu’au bout de ce que nous pouvions assumer professionnellement. Nous avons tout fait pour protéger nos élèves des perturbations mais l’accumulation des tensions est désormais trop forte ».
Le même jour, à Sens, 400 lycéens ont manifesté en soutien à Rachel et Jonathan Makombo, deux de leurs camarades congolais, invités à quitter le territoire sous huitaine.
Communiqué
Dépêche AFP