L’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France suit très précisément l’évolution de la toxicomanie à Paris. Il signale l’accroissement de la consommation d’alcool et particulièrement de Premix (boisson sucrée alcoolisée), de l’usage de médicaments détournés et la banalisation de la cocaïne dans la capitale devenue « très disponible ». Les équipes de soin signalent également les retombées des évacuations de squat. » Suite aux évacuations, conduites en 2004 par la police, de bâtiments occupés par des usagers de drogues, notamment de crack, il a été noté, en 2005, une augmentation de la visibilité de ces usagers dans certains quartiers du nord-est de Paris ainsi que la multiplication et la dispersion, sur ces territoires, des lieux de trafic et de consommation de drogues. Cette situation a engendré la présence d’un plus grand nombre d’usagers de drogues précarisés en errance dans la rue, avec comme conséquence davantage de relations conflictuelles entre usagers de drogues et riverains, usagers de drogues et forces de l’ordre et usagers de drogues entre eux. Les usagers évacués qui ont pu réinvestir des squats semblent avoir choisi des lieux moins visibles et donc plus clandestins et se montrent peu disposés à révéler l’emplacement des lieux qu’ils investissent, y compris aux équipes de réduction des risques. Ceci rend le travail de prises de contact plus difficile pour les équipes mobiles et par conséquent accroît la marginalisation de cette population et son éloignement des interventions qui lui sont destinées ».
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