« Il est acquis, pour beaucoup, qu’en histoire-géographie il suffit de reproduire ou de restituer fidèlement pour satisfaire l’exigence disciplinaire… Les productions scolaires sont souvent entachées par cette fraude non avouée qui consiste, sans appropriation réelle, à pêcher la bonne information, la découper et la coller dans une mise en forme la plus séduisante possible ou… souhaitée par l’enseignant. Et personne n’a attendu le développement de l’outil internet pour ce faire » rappelle Jean Sérandour, IPR, en éditorial au numéro 74 de La Durance, la revue électronique des professeurs d’histoire-géographie de l’académie d’Aix Marseille.
Il invite à prendre en charge cette réalité dans l’évaluation. « Pour éviter cette dérive, on peut concevoir que la dite production soit intégrée dans un dispositif qui permette d’évaluer quelques savoirs et compétences essentiels : par exemple, argumenter par oral autour de sa production permet à l’élève de montrer l’appropriation qu’il a des contenus et le choix réfléchi qu’il a fait de leur organisation ».
Le numéro propose un article sur l’enseignement de la Révolution française en seconde et les actualités habituelles.
La Durance