» L’école n’est pas un mode de garde, les enfants sont 25 ou 30 par classe. Or, à deux ans, ils ont besoin de beaucoup de sommeil, d’attention, de protection et d’affection ». Le livre de Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, et Bernard Golse dénonce la scolarisation précoce qu’il estime préjudiciable aux enfants. Ainsi est relancé un débat entre experts.
Ainsi Anne-Marie Gioux, inspectrice générale, y voit un outil pour lutter contre les inégalités. » Elle peut être un facteur de réduction des sources d’échecs pour une partie des enfants, s’ils sont accueillis dans de bonnes conditions avec un vrai projet éducatif et pédagogique ». Ajoutons que le débat n’est pas qu’intellectuel. Un rapport diagnostic du Haut conseil d’évaluation de l’Ecole donnait à penser que les sommes attribuées à cet enseignement conflictuel pourraient bénéficier à d’autres niveaux d’enseignement comme l’université.
Article du Figaro
Dossier spécial du Café