« Là où la loi est très facile à appliquer quand il s’agit d’expulser des étudiants étrangers, il semble qu’elle le soit un peu moins lorsqu’il s’agit d’interdire les frais illégaux… » L’Unef a publié le 17 juillet une « liste noire des universités hors la loi ». Selon le syndicat étudiant, 62 universités, soit deux de plus qu’en 2005, prélèvent des droits d’inscriptions supérieurs aux limites légales. Pour 7 d’entre elles les frais illégaux dépasseraient 300 euros. C’est le cas à Aix-Marseille III, Jean Monnet à Saint-Etienne, Clermont-Ferrand 1, Chambéry, Mulhouse, Angers et Toulouse 1. Pour l’Unef, ces pratiques se répandent et s’accompagnent d’un « camouflage ».
Le 18 juillet, l’UNEF a présenté au Ministre son recensement des universités hors-la-loi. Elle déplore que « malgré les promesses du Ministre en juillet 2005…, le Ministre a refusé de prendre ses responsabilités, et a renvoyé les étudiants vers des procédures en tribunal administratif ».
Le Cneser a adopté le 17 juillet une motion demandant au ministre « de joindre les actes à la parole » et un relèvement du budget de l’enseignement supérieur.
Certains rectorats pourraient poursuivre les universités. Ainsi le recteur de Lyon a décidé d’attaquer Lyon II à propos de ses droits d’inscription.
Communiqué
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