« Aider un élève en difficulté est difficile, contrairement à ce que prétend le «bon sens». Etre à côté d’un élève qui ne comprend pas, pendant une demi-heure, essayer de comprendre ce qu’il ne comprend pas, tenter de l’aider lui-même à repérer ses erreurs, et parfois au bout du compte échouer… constater que cet élève plein de bonne volonté n’améliore qu’avec peine ses résultats. Tout cela demande du professionnalisme, de la patience, mais aussi de l’enthousiasme et une passion qui font et devraient faire la noblesse du métier d’enseignant ». Enseignant en Zep, Jean-Michel Zakhartchouk sait ce qu’il dit. Et il aimerait bien que les politiques en fassent autant.
« Il serait bon que ceux qui s’opposent aux projets d’école libérale et rétrograde sortent, eux aussi, d’une logique quantitative et des idées simples. Seule une mobilisation collective des acteurs de l’école, au nom d’idéaux que nombre d’entre eux partagent sincèrement, peut permettre la «réussite de tous», à condition de viser des objectifs réalistes, progressifs, en évitant les déclarations à l’emporte-pièce ».
Article de Libération