» L’Etat est plus que jamais nécessaire pour éviter les risques de déséquilibres territoriaux et jouer son rôle de régulateur et de stratège, en garantissant la solidarité nationale et en assumant ses compétence en matière régalienne. Mais il a aujourd’hui besoin des Régions pour dépasser la formation de masse et aller vers l’individualisation des parcours. Cet enjeu est plus qu’essentiel, il est la clé de voûte d’un système de formation fondé sur une compétence clairement partagée, également assumée, et porteuse d’égalité des droits. Les régions ne revendiquent pas la pleine responsabilité de l’éducation et de la formation, mais aspirent à ce que leur expertise, leur engagement, et leur capacité à mobiliser les énergies soient mesurées à leur juste valeur ». Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire et président de la commission éducation de l’ARF (Association des régions de France) a conclu le colloque organisé à Lille par l’ARF par cette revendication.
Il a rappelé les compétences acquises par les régions : apprentissage, formation professionnelle des jeunes, validation des acquis de l’expérience, formations sanitaires, sociales, et enseignements artistiques, compétences renforcées dans les lycées, d’accueil, d’hébergement, de restauration et d’entretien, actions sociales et éducatives en direction des jeunes.
L’ARF a annoncé son intention de » mise en oeuvre d’une politique contractuelle entre les régions et les acteurs de la formation : en premier lieu l’Etat et les autres collectivités, mais également les syndicats, les fédérations d’éducation populaire, les parents d’élèves, le monde de l’enseignement supérieur, les associations citoyennes et de jeunesse ».
Compte-rendu du colloque
Rappel : Compte-rendu du Café
Article de L’Humanité