« Les difficultés d’insertion professionnelle sont plus importantes pour les jeunes dont le père est ouvrier que pour les enfants de cadres ou de professions intermédiaires. Ces différences tiennent en grande partie au niveau de diplôme atteint. Cependant, à diplôme équivalent, l’origine sociale a peu d’effet sur la participation à l’emploi. Lorsqu’ils sortent de l’enseignement supérieur, les enfants d’ouvriers, même s’ils accèdent à des salaires plus faibles en moyenne, ne sont pas plus confrontés au chômage que les enfants de cadres. Les origines nationales induisent un clivage important. Même à diplôme équivalent et avec une profession du père comparable, les jeunes issus de l’immigration maghrébine ont un risque bien plus élevé de rester à l’écart de l’emploi que les jeunes d’origine européenne ».
Cette enquête réalisée par Alberto Lopez et Gwennaëlle Thomas (Céreq) et publiée par l’Insee, confirme des travaux antérieurs. On y trouvera de nombreux tableaux statistiques pour les différentes CPS. Ainsi ce tableau qui indique l’effet de diverses variables sur le salaire d’embauche au premier emploi. Elle montre également la pesanteur des événements familiaux (maladie, misère etc.) dans l’accès à l’emploi. « D’une certaine manière, une partie des difficultés d’insertion professionnelle rencontrées par les jeunes semble héritée de leurs parents ».
Etude (en pdf)
Rappel : Etude Céreq