« J’avais un idéal de ce qu’était l’Enseignement et en particulier l’Enseignement Professionnel : de par mon parcours, de par mes origines modestes… Une fois passées les premières impressions et bien le « mythe » s’effondre. Là je ne parle pas que des collègues, je parle par exemple de l’utopie émancipatrice que me semblait porter l’Enseignement Professionnel, par exemple ». Jacques Nimier part de ce témoignage pour réfléchir au couple idéal – haine. « Plus la distance entre l’idéal et la réalité est grande, plus notre souffrance est grande et plus le risque de « dérapage » est important. Mieux nous comprendre, mieux voir comment nous réagissons à la frustration provoquée par ce conflit permet de mieux analyser les mêmes situations chez nos élèves et chez les jeunes en général. De la compréhension de nous vers la compréhension de l’autre c’est le chemin le plus sûr et le plus efficace pour nous aider et aider les élèves dans la résolution de ce conflit ».
Une réflexion qui s’appuie sur l’analyse de plusieurs ouvrages et de témoignages d’enseignants et d’élèves.
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