« Au nom d’une logique citoyenne, on réécrit une histoire noble où il n’y a eu aucun conflit entre les Anglais et les Français ». Pour Eric Bédard, Télé université de l’Uqam, la réforme de l’enseignement de l’histoire dans le secondaire québécois mettrait en danger la nation et la valeur même de la discipline. Une position défendue par l’opposition qui accuse le ministre d’occulter les conflits entre Anglais et Québécois comme la conscription forcée de 1917 ou la rébellion des patriotes (1837-1838). Derrière cette revendication on entend également ceux qui s’opposent à la réforme pédagogique au Québec en défendant les contenus, un argument bien connu.
A l’origine du tumulte, selon le ministre, un document de travail provisoire préparant les nouveaux programmes pour 2007-2008. Le ministre promet de ne pas gommer certains aspects de l’histoire du Québec. Quant aux cours d’histoire ils devraient passer de 100 à 150 heures. On est loin de l’histoire au rabais…
Article Canoe
Communiqué
Les programmes au Québec