« Neuf ans après leur entrée en sixième en 1995, 52 % des élèves ont obtenu le baccalauréat. Cette proportion est en hausse de cinq points par rapport aux résultats des élèves du panel 1989 pour la même durée d’études secondaires. Cette amélioration des scolarités peut être mise en relation avec, d’une part, l’augmentation de 2 points du taux d’accès de sixième en terminale et, d’autre part, la meilleure réussite au baccalauréat des élèves entrés en sixième en 1995 : 82 % des élèves parvenus en terminale ont obtenu ce diplôme contre 79%des élèves du panel 1989 ». Analysant le parcours de deux générations, 1985 et 1995, une étude de la DEP conclue à une amélioration des parcours scolaires.
Autre bonne nouvelle : les sorties sans qualification ont diminué d’une génération à l’autre : de 9% en 1989 à 7% en 1995. Inversement 68% des élèves de 1995 ont terminé leur scolarité avec le niveau V (terminale) contre 64% pour ceux de 1989.
Mais « les élèves entrés en sixième avec des acquis en français et en mathématiques insuffisants ou un retard scolaire connaissent encore de grandes difficultés et seule une minorité d’entre eux parvient à être bachelier (10%). La part d’enfants d’ouvriers qui accède au second cycle général et technologique reste stable (42%) et l’écart avec les enfants de cadres et d’enseignants ne s’est pas réduit (écart de 49 points) ».
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2006/ni0611.pdf
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