« On appelle les parents à aller devant les lycées pour éviter les confrontations ». Dans un communiqué publié par l’AFP, la Fcpe demande aux parents de se réunir lundi matin devant les lycées. L’association de parents d’élèves craint des interventions de police pour débloquer les établissements et des violences. » Nous avons reçu vendredi une information de source sûre qui nous laisse croire que des consignes ont été redonnées pour débloquer les lycées lundi », a dit à l’AFP Georges Dupon-Lahitte,président de la Fcpe. Le ministre de l’éducation nationale avait demandé jeudi 30 mars aux recteurs de rouvrir les lycées et des tentatives ont eu lieu en ce sens dans quelques établissements. C’est à Nantes que les incidents les plus graves se sont produits, une milice parentale attaquant violemment un piquet de grève. A Nantes, le recteur a lancé un appel à la reprise des cours lundi 3 avril. Vendredi 31 le ministre a confirmé ses intentions dans un entretien publié par Le Figaro.
Vendredi de nombreux lycées ont été perturbés en Bourgogne, dans le sud-ouest, dans l’académie de Nancy-Metz et en Seine Saint-Denis. Tristan Rouquier, président du syndicat lycéen Fidl, a été arrêté par la police à Vitrolles pendant plusieurs heures, un sort qu’avait connu le président de l’UNL, l’autre syndicat lycéen, le jeudi 30. Ces deux faits à eux seuls illustrent la politique gouvernementale. Malgré un appel de Robien au déblocage, 58 universités (sur 84) restaient perturbées vendredi 31 selon le ministère.
Dépêche AFP
Communiqué
Article du Figaro