« Dans une situation de radicalisation, les personnels de direction sont bien seuls ». Le SNPDEN, syndicat des chefs d’établissement, dénonçait le 22 mars les « risques » que fait peser la situation sur ses membres. Le 23 mars le Sgen Cfdt fait savoir que « les personnels sont inquiets tant pour la sécurité des élèves que pour la leur ». » Pour le Sgen-CFDT, dans le contexte social actuel, les personnels de direction attendent, pour le moins, tant du ministre que des recteurs, des consignes claires et un soutien effectif qui ne se résument pas à des circulaires ou à des déclarations à l’emporte-pièce ».
Enfin, dans Le Monde, Yannick Vallée, premier vice-président de la Conférence des présidents d’université, demande la suspension du CPE. » Nos universités sont en train d’être cassées. Tout cela nous semble beaucoup trop cher payé pour le CPE… Il y a extrême urgence à agir. La stratégie du pourrissement n’est pas acceptable ». Mais il pose aussi la question de la valeur des diplômes. » On aurait pu penser que ce mouvement mettrait dans la rue des jeunes non diplômés. Le fait qu’on y voie principalement de jeunes universitaires est révélateur d’une interrogation sur la valeur des diplômes. Je pense que la qualité des diplômes universitaires et de ceux à caractère professionnel s’est beaucoup améliorée ces quinze dernières années. Il n’en reste pas moins qu’il y a encore des efforts à faire ». Les présidents d’université demandent à être reçus par le président de la République.
Snpden
Article du Monde