« Ce n’est pas le badminton lui-même qui donne du sens à l’enseignement du badminton, ce sont les objectifs que l’on poursuit avec l’enseignement du badminton. C’est la maîtrise de soi, la connaissance de soi au travers des activités, l’apprentissage de la confrontation avec les autres dans les Apsa, mais aussi la réalisation de soi dans la maîtrise de l’activité en compétition : voilà ce qui fixa la part de l’EPS dans la poursuite des finalités de l’école, là se trouve son identité ». En introduction à ce numéro 441 des Cahiers pédagogiques, l’inspecteur général Alain Hébrard pose d’emblée la question de l’identité de l’EPS.
C’est que cette discipline a énormément évolué ces dernières années et qu’elle se cherche encore un peu. Ainsi Benoît Huet analyse les nouveaux programmes du lycée. D’identité il sera d’ailleurs questions dans de nombreux articles qui montrent comment l’EPS aide au développement de la personnalité des élèves et n’est pas sans effets sur celle des enseignants. Le numéro concède une large part à la gestion des émotions dans le cours d’EPS.
D’autres thèmes font aussi débat : ainsi la place des filles : Geneviève Cogérino appelle à multiplier les formations pour que les enseignants d’EPS prennent mieux en compte la mixité.
Une large partie du numéro est consacrée à des exemples de pratiques, de l’école primaire au lycée. Ainsi Laurent Mousset montre comment une équipe d’enseignants a utilisé l’enseignement de détermination d’EPS pour faire réfléchir et d’une certaine façon scolariser des élèves d’un quartier difficile.
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