« Je pensais qu’il y aurait davantage de manifestants » souffle, soulagé, un député UMP à un journaliste de l’AFP. Les élus de la majorité pensent que la situation évolue en leur faveur. Pourtant la police compte 247 500 manifestants en France, les syndicats 500 000. C’est moins que le 7 mars, une journée qui avait vu les salariés manifester avec les jeunes.
A Paris 33 000 à 120 000 jeunes ont battu le pavé. Ils étaient aussi de 10 000 à 25 000 à Bordeaux, 7 à 15 000 à Marseille, 6 500 à 12 000 à Lille, 4 à 10 000 à Clermont-Ferrand et Angers, 5 à 8 000 à Lyon. Des heurts sans gravité ont eu lieu à Paris, Rennes, Toulouse, Montpellier ou Chalon.
Le blocage des universités s’est accentué : 58 universités sur 84 étaient dans ce cas selon le ministère, 66 selon l’Unef. Le mouvement a gagné les lycées : 80 établissements étaient perturbés en Ile-de-France par exemple.
La journée de samedi pourrait être décisive. 19 organisations (Cemea – Crap – Eedf – Jpa – Fcpe – Ferc/Cgt – Fidl – Foeven – Francas – Fsu – Gfen – Icem – Ligue de l’enseignement – Occe – Pep – Sgen/Cfdt – Unef – Unl – Unsa Éducation) appellent « à participer massivement aux manifestations qui, le 18 mars, rassembleront les jeunes, leurs parents et les salariés ».
Dépêche AFP
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