« Si on parvenait à former 500 000 apprentis, ça changerait la face des choses. Le système éducatif traditionnel imploserait. Il y aurait moins de monde dans les collèges et les lycées. Et ça ne serait pas plus mal. .. L’apprentissage développe un savoir-faire et un savoir-être que l’Éducation nationale n’est pas en mesure d’assurer ». Lors des « 1ères Assises de l’apprentissage » organisées par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) Henri Lachmann, PDG de Schneider Electric et président de la Mission ministérielle de valorisation de l’apprentissage ne mâche pas ses mots et fixe un objectif qui ne peut pas laisser insensible le monde enseignant.
La CCIP forme déjà 4000 apprentis mais il est vrai exclusivement dans l’enseignement supérieur « de la classe préparatoire aux masters ». On est très loin des apprentis de 14 ans… Elle soutient le programme gouvernemental de développement de l’apprentissage.
Pour développer l’apprentissage dans les grandes entreprises la CCIP propose aux rectorats franciliens des partenariats « en vue d’organiser des actions de sensibilisation et d’information sur l’apprentissage » et souhaite qu’on valorise les maîtres de stage et les entreprises qui dépassent les quotas d’apprentis.