En
décembre dernier, le Café écrivait : « Veut-on flinguer les TPE ?
Alors que la circulaire ministérielle demande à ce que les TPE soient
passés avant les vacances de Printemps, plusieurs rectorats exigent que les
travaux soient rendus pour la mi-février, comme c’était le cas quand les
TPE étaient préparés sur deux années ». De fait certains rectorats sont
allés encore plus loin en fixant comme date ultime le mois de janvier.
Comment dans ces conditions réussir à préparer les élèves à une épreuve
totalement nouvelle, très différente de toutes les autres épreuves en 30 ou
32 heures ? Est-ce un volume horaire suffisant pour apprendre aux élèves la
recherche documentaire, la gestion d’un projet et d’une équipe sans compter
les difficultés propres à la compréhension d’un sujet précis et la
rédaction d’un mémoire ou la réalisation d’un support ?
F. Fillon avait réduit les TPE de deux années à une seule. Plusieurs
recteurs ont encore aggravé les conditions de passage de cette épreuve en
fixant des délais nettement inférieurs aux conditions normales de l’épreuve
définies par les instructions officielles.
Ainsi sont fixées des conditions qui pourraient aboutir à ce que les
candidats se détournent de cette épreuve. Oserait-on faire la même chose
avec l’épreuve de maths ? Celle de français ? Quelle égalité est respectée
entre les candidats quand certaines académies exigent la fin de l’épreuve
en janvier et d’autres en mars ? Allons plus loin : l’initiation à la
recherche documentaire, l’apprentissage du travail autonome ne méritent-ils
pas mieux ?
Sur ces questions et sur l’organisation de cette année, le Café souhaite
recueillir vos témoignages. Comment les enseignants qui encadrent les TPE
ont-ils réussi à faire face à ces conditions pour maintenir leurs objectifs
de formation ? Quel bilan tirent-ils de ces TPE réduits ? Quelles
perspectives voient-ils pour l’avenir ? Venez témoigner sur le blog du Café.
http://cafe-leblog.net/index.php?2006/02/26/32-tpe-epreuve-finale