« Qu’est-ce qui, dans les faits, garantit l’application du droit à l’éducation ? Dans quoi peut-on l’ancrer, pour rendre effectif son caractère inaliénable ?… En effet, les valeurs fondatrices de la démarche éducative et de la transmission des savoirs supposent d’adopter une attitude équitable, respectueuse du droit de chacun. Mais, au quotidien, la diversité des acquis préexistants – en termes de cultures sociétales et familiales – et les différentes capacités des jeunes à se projeter dans l’avenir, obligent à se poser la question de l’équité. Ces disparités de fait se traduisent par des écarts voire des ruptures entre éducation familiale et éducation scolaire, entre culture des élèves et culture professorale, qui peuvent mettre à mal la relation d’équité dans l’application du droit à l’éducation… L’hypothèse sur laquelle s’appuie cette journée d’étude est que l’application équitable du droit à l’éducation est sous-tendue par la nature éthique de la relation d’enseignement. C’est donc celle-ci que l’on se propose de réexaminer ».
Organisé par le Ministère de la Recherche, le Forum européen des Chefs d’établissement scolaires, l’AEDE, le CNED et la Fondation Ostad Elahi, le 8 mars, à Paris, un colloque réfléchira aux choix éthiques qui peuvent fonder la relation d’enseignement. Parmi les participants : André de Peretti, Jean-Pierre Rosenczveig etc.
Le programme