« Le ministre affirme que les moyens des établissements actuellement ZEP seront maintenus à la rentrée 2006. Mais aucune garantie n’est donnée pour 2007. Et surtout les éléments concrets connus pour la préparation de la rentrée 2006 montrent que beaucoup des collèges ZEP perdront des moyens à effectifs constants (-12 postes pour les Yvelines par exemple) » affirme le Snes.
Le Se-Unsa« constate que les arbitrages rendus prennent en compte certaines de ses demandes » mais présente » quatre défauts majeurs (qui) hypothèquent toujours la relance annoncée par le ministre » : pas de détermination à combattre les inégalités, pas d’articulation avec la politique de la ville, « aucune mesure ne vise l’objectif d’une plus grande mixité sociale », peu de chance de voir les équipes se stabiliser vraiment faute de moyens.
Le Snuipp évoque « un rendez-vous manqué » : « sous couvert d’« individualisation des parcours », c’est une école à deux vitesses qui est organisée. Pour certains élèves, la découverte et le projet professionnels dès la quatrième préparent les sorties précoces du système scolaire. Pour d’autres, seront réservés la possibilité de déroger à la carte scolaire ou le développement des bourses au mérite. Ces mesures vont à l’encontre d’une politique de mixité sociale ».
Le Sgen-Cfdt « conteste fortement l’abandon de la notion « territoire » qui prend en compte la situation sociale, économique au profit d’une logique de « public »…, regrette… l’absence réelle de moyens nouveaux…., constate le peu de prise en compte des partenaires (parents, collectivités, associations, …) dans le cadre de projet ».
Pendant que le ministre tenait sa conférence de presse, le directeur de l’école élémentaire Chevreul-Gay du Petit-Quevilly (76), située en zep, entamait son troisième jour de grève de la faim pour empêcher la fermeture d’une classe CLIS.
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