« Le handicap d’une origine « héritée » se traduit par toute une gamme de limitation, non seulement dans les chances d’accéder à l’emploi, mais également dans les caractéristiques de l’emploi occupé » affirme une étude de l’Ined réalisée par Dominique Meurs, Ariane Pailhé et Patrick Simon.. Elle établit « l’existence de discriminations dont l’amplitude et la persistance relèvent plus du système que de la disposition individuelle d’employeurs. Ces discriminations pèsent principalement sur les trajectoires des immigrés maghrébins, africains et turcs, mais aussi sur celles de leurs descendants ».
Dans cette perspective, s’agissant de jeunes qui sont citoyens français nés en France, la fonction publique pourrait constituer un tremplin. « Ce n’est pas le cas et si la « fonction publique de l’Etat exerce, sur les jeunes issus de l’immigration et plus particulièrement de l’immigration maghrébine, une très forte attraction, leur intégration dans le corps des fonctionnaires demeure inégalitaire et suit des voies subalternes ».
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