Pierre-Marie Lasseron
Français
– Logiciel Contrôle de Lecture Silencieuse
Questionaires de lecture pour 212 romans.
http://perso.wanadoo.fr/jm.campaner/jmc_cls/index.htm
– Orthographe
Site d’ionformation sur la nouvelle othographe française.
http://www.orthographe-recommandee.info/
– Thém@doc au roman policier
Consacrer un dossier de la collection Thém@doc au roman policier, c’est reconnaître l’intérêt pédagogique du genre. Au moment où de nouveaux programmes valorisent les pratiques littéraires, notamment la culture de récits à l’école primaire, il est bon de souligner quelle place assigner au roman policier dans les lectures pour la jeunesse.
http://crdp.ac-clermont.fr/crdp/Ressources/DossierPeda/roman_policier/presentation.htm
Langues
– Réactions syndicales
Pour le Snuipp, » pour augmenter encore les progrès des élèves, par exemple en compréhension orale, les efforts doivent porter sur la formation initiale et continue des enseignants ainsi que les conditions matérielles et pédagogiques de cet enseignement. Il faut, par exemple, que les effectifs soient allégés ». Le Se-unsa souligne lui que « le plan de rénovation des langues proposé par le ministère et l’adoption du cadre européen de référence ne s’accompagnent d’aucun effort en matière de formation et de recrutement » Enfin, la cohérence n’est toujours pas au rendez-vous : un élève qui commence l’apprentissage d’une langue vivante à l’école primaire n’a toujours pas l’assurance de le poursuivre l’année suivante puis au collège ».
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.php?id=050927
http://www.snuipp.fr/article2659.html
– Des langues bien vivantes
« Jamais nous n’avons assisté à tant de discours et de promesses pour (la promotion des langues), depuis l’école primaire où l’apprentissage précoce se généralise, jusqu’à l’université avec l’apparition, par exemple, d’une nouvelle certification en langue, le CLES qui permet aux étudiants d’acquérir une compétence opérationnelle dans des situations authentiques… Voilà de quoi se réjouir quand on est enseignant de langues et que l’on veut faire partager sa passion. Mais, parallèlement, les motifs d’inquiétude ne manquent pas face à la réalité de la situation sur le terrain où les conditions qui sont faites aux élèves et aux enseignants ne correspondent pas – loin s’en faut – aux discours tenus. C’est comme si tout, ou presque, concourait à rendre la tâche impossible : découpage hebdomadaire en tranches horaires trop courtes pour mener à bien l’apprentissage, temps d’exposition insuffisant à la langue, disposition des élèves dans les classes qui empêche les interactions, effectifs très lourds qui rendent la tâche difficile aux enseignants ou trop faibles pour permettre la confrontation et le débat, pression institutionnelle qui alourdit le temps imparti aux contrôles au détriment du temps consacré à l’apprentissage, formation des enseignants qui fait encore la part trop belle à la grammaire et au commentaire sans tenir assez compte des évolutions de la didactique et des formes sociales de communication, etc. » C’est à cette mutation au forceps de l’enseignement des langues que les Cahiers pédagogiques consacrent leur numéro 437. Une première partie du numéro s’intéresse à l’apprentissage précoce : on s’interroge sur son efficacité : pour Daniel Gaonac’h « le simple constat d’un effet de l’âge sur l’efficacité des apprentissages est loin d’être établi ». L’essentiel du numéro rend compte de pratiques pédagogiques variées : échanges et visites, scénarios etc. La place des TIC reste des plus modestes dans ce numéro et peut-être dans les classes. Pourtant elles permettent de construire et de gérer des situations réelles de communication.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/numero.php3?id_article=1941
Mathématiques
– Progressions
Fractions, géométrie pour le CE2, calcul pour le CE2, nombres décimaux pour le cycle 3
http://www.ac-bordeaux.fr/ia24/IENPerigueux2/pedago/pedaclas/grilles_math.htm
– La calculette et le silex
« Savoir compter », en 2005, équivaut-il au savoir compter d’il y a vingt ans ? Sûrement pas ! » Sylviane Gasquet, ancien membre du Conseil national des programmes, interroge les responsables du ministère de l’éducation nationale dans les colonnes du Monde. « Maintenant que les tableurs informatiques autorisent des triturations de chiffres en tout genre par des apprentis « souriciers » plus naïfs que malintentionnés, il s’agit aussi de former le futur citoyen à s’intéresser à la légitimité des calculs effectués… Il faut absolument former le consommateur de chiffres que nous sommes tous et que seront nos élèves. Pour cela, il faudrait commencer dès le collège. Il ne s’agit surtout pas de refuser tous les chiffres a priori, mais de former l’esprit critique pour que chaque élève puisse faire face aux arguments qui en contiennent ». Et pour cela, elle ose poser la question du maintien des vieux calculs. « Mais alors, faut-il forcément garder tout le « savoir compter » d’il y a vingt ans ? Par exemple, faut-il continuer à imposer l’apprentissage de la division « à la main », la calculette remisée au fond du cartable ? Les adultes que nous sommes essayent-ils encore d’allumer un feu avec un silex ?… L’école doit oser s’adapter : économiser le temps que le progrès permet dans les opérations et s’attarder sur la genèse des calculs… Malheureusement, l’école n’ose pas prendre ce chemin. Trois ans passés au Conseil national des programmes (sous la présidence de Luc Ferry) m’ont convaincue que les responsables de l’éducation étaient eux-mêmes pétrifiés sur le socle de leur propre scolarité passée ».
Depuis des années, l’association Pénombre participe à cette éducation citoyenne en analysant l’usage médiatique des statistiques à travers des dossiers passionnants. Elle donne en exemple aussi bien des manipulations volontaires (par exemple sur les chiffres de la délinquance) que des absurdités. A lire absolument pour comprendre le bien fondé d’une éducation au sens des nombres.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-698152@51-647065,0.html
http://www2.unil.ch/penombre/divers/themes.htm
– Un avis radicalement opposé ?
La dernière livraison de « J’apprends les maths », best-seller de Retz dirigé par Rémi Brissiaud, comporte une édition augmentée du livre du maître qui revient sur un certains nombres de débat dans la didactique des maths. Ainsi, l’édition CM1 insiste fortement sur l’articulation entre apprentissage du calcul et la résolution de problème, et milite pour l’enseignement explicite de la division et une meilleure articulation entre l’apprentissage des fractions et celle des décimaux.
http://89.snuipp.fr/article.php3?id_article=200
http://www.editions-retz.com/upload/conferences_debats/004/
http://www.editions-retz.com/upload/ressources/066_083_LdM-CM1_Periode1.pdf
Sciences
– L’âge d’or des sciences arabes
Lorsque l’on songe à l’apport des savants arabes au développement scientifique de l’Europe, deux domaines viennent immédiatement à l’esprit : les mathématiques et l’astronomie. La civilisation arabo-musulmane nous a légué le système de numérotation utilisé dans le monde entier et littéralement inventé l’algèbre. Ils furent les premiers à imaginer les différents procédés permettant la résolution des équations. Les astronomes arabes ont mis au point un grand nombre d’instruments leur permettant d‚accomplir des mesures à partir de leurs observations du ciel, le plus connu étant l‚astrolabe. L’histoire des sciences occidentales a longtemps occulté ce qu’elle devait à la science arabe et, désormais, celle-ci apparaît comme un chaînon indispensable dans l’histoire universelle des sciences. Cet apport l’Institut du Monde Arabe le met en valeur dans une exposition du 25 octobre au 19 mars. Elle montre le développement extraordinaire qu‚ont connu les sciences à l’époque de ce qu’il est convenu d’appeler l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane (VIIIe-XVe siècle).
http://www.imarabe.org/temp/expo/sciences-arabes.html
– Enseignement des sciences : des progrès à poursuivre
« Ainsi observe-t-on une activité expérimentale dans 57% des classes, ce qui marquerait un progrès certain ; mais on ne relève l’utilisation d’un carnet d’expériences que dans un gros tiers des classes les thèmes au programme ne sont que partiellement traités ». C’est ce bilan mitigé que dresse le séminaire du programme national de pilotage sur la rénovation de l’enseignement des sciences à l’école primaire.
Plusieurs interventions montrent les difficultés d’application des nouveaux programmes. Ainsi Jean-Michel Bérard, inspecteur général, invoque « l’empilement » des priorités accordées à l’école, « l’accent mis sur le lire-écrire-compter », ou l’insuffisance de la formation. Il demande à ce que le champ « sciences expérimentales » soit traité comme les autres. Pour Martine Safra, doyenne du groupe Enseignement primaire de l’Inspection, » l’enseignement des sciences, à condition qu’il ne soit pas formel et qu’il se fonde sur une réelle démarche d’investigation, constitue un domaine privilégié pour amener nos élèves à «vivre les yeux ouverts et à dialoguer». Il ne faut pas pour autant le concevoir comme un lieu isolé d’ouverture et de liberté intellectuelle. Il s’inscrit dans un projet éducatif global qui se construit au travers de bien des activités de l’école ».
http://eduscol.education.fr/D0027/actes-renovation-sciences-avril-2005.pdf
– Comment donner le goût des sciences ?
Le Conseil général de l’Essonne et l’académie de Versailles organisaient les 7 et 8 octobre un colloque national à Palaiseau sur le thème « Développer le goût des sciences ». Parmi les contributions, il faut signaler celle de Frédéric Sgard qui rendait compte d’un rapport préliminaire de l’OCDE sur « la désaffection des jeunes pour les études scientifiques et technologiques ». Ce rapport prépare une conférence internationale qui aura lieu en novembre à Amsterdam.
Il confirme une baisse relative mais sensible des inscriptions des étudiants dans les filières scientifiques et technologiques dans les pays de l’OCDE. Les différentes disciplines ne sont pas touchées de la même manière : la baisse est plus sensible en maths et physique. A noter qu’en France toutes les disciplines chutent.
Comment expliquer cette désaffection ? Les carrières apparaissent moins attirantes financièrement. Mais l’étude incrimine également l’Ecole. » Les enfants à l’école primaire ont une curiosité naturelle pour la science et la technologie, et il peut se former, dès ce stade, un intérêt durable pour ces disciplines. Cependant, beaucoup d’enseignants du primaire ne sont pas familiarisés avec les sujets scientifiques et les méthodes expérimentales. L’enseignement se focalise souvent sur les connaissances et les faits plutôt que sur la compréhension des phénomènes. Au niveau du collège, les élèves ont besoin d’appréhender les relations entre les sujets étudiés et leur propre monde. Ce qui est enseigné est souvent déconnecté des aspects les plus novateurs de la science ou de ses applications récentes et peut détruire l’intérêt acquis à un plus jeune âge. Au niveau du lycée ou des études supérieures, les thèmes S&T doivent rivaliser avec des sujets nouveaux plus actuels ». Les femmes et les minorités souffrent souvent de stéréotypes qui les éloignent de ces filières.
Aussi l’OCDE préconise-t-elle de « prêter une attention spécifique aux âges autour de 15 ans. C’est l’âge auquel l’intérêt pour les S&T diminue le plus brusquement, quand la différence entre sexes commence à se traduire par des choix, à une période cruciale pour la future orientation. Des actions spécifiques pourraient surtout concerner des rencontres avec de vrais professionnels, des confrontations avec les avancées et controverses modernes dans les domaines des S&T ainsi que leur usage dans la vie contemporaine, des discussions sur le rôle et l‚importance des S&T dans la société ainsi que toutes autres actions orientées vers une « humanisation » de l’enseignement de la science ».
A l’issue du colloque, le Conseil général et l’académie de Versailles ont signé une charte prévoyant de sensibilisation des scolaires. Il s’agit « de favoriser l’orientation scolaire et professionnelle des jeunes vers les filières et les secteurs scientifiques, …de rapprocher le monde scolaire du monde et la société civile de la science ». Le Conseil général organisera des rencontres avec des scientifiques dans les lycées.
http://www.savoirs.essonne.fr/index.php?id=495&type=single&actualite=8
http://www.oecd.org/document/61/0,2340,fr_2649_34319_35420093_1_1_1_1,00.html
– Les Européens sceptiques devant le progrès
Neuf Européens sur dix estiment qu’il faut protéger la nature même si cela limite les progrès. Pour une majorité d’Européens l’ordinateur supprimera plus d’emploi qu’il en créera, les OGM sont dangereux. Quelques illustrations du scepticisme européen envers les sciences et les technologies révélé par la revue européenne RDT Info. Nuançons : 88% des Européens espèrent dans le progrès médical, 78% pensent que les sciences rendront nos vies plus saines et faciles.
http://europa.eu.int/comm/research/rtdinfo/special_euro/index_fr.html
Histoire
– La Marseillaise
La Marseillaise, l’hymne national français
http://hymne-national.ifrance.com/
http://www.adminet.com/marseillaise.html
http://www.elysee.fr/elysee/francais/les_symboles_de_la_republique/la_marseillaise/la_marseillaise.21106.html
Géographie
Flash Earth et Google Earth
Flash Earth est une version flash de Google Earth et ne necessite pas une configuration trop puissante pour fonctionner.
http://www.flashearth.com/
http://earth.google.com/
Presentation de Flash Earth
http://www.gap.ien.05.ac-aix-marseille.fr/rre/article.php3?id_article=1279
Education civique
– A vos droits !
Pour fêter le 16ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, l’OCCE, en partenariat avec l’association Janucz Korczak, appelle les classes à réaliser des journaux (de 1 à 4 pages) autour d’un droit. Chaque contribution sera exposée sur le site de l’OCCE. Un forum facilite l’entraide entre les classes et permet de prendre connaissance des premiers travaux. Des classes de CE2, de CM2, de 6ème proposent leurs travaux sur le travail des enfants, Haïti etc. Une initiative concrète pour faire découvrir les droits et la solidarité aux enfants.
http://www.occe.coop/federation/actions/nationales/cide2005.htm
Arts plastiques
– Les illusions d’optique
http://logiciels-libres-cndp.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=129
http://www.wyrmcorp.com/software/optikal/index.shtml
http://www.wyrmcorp.com/galleries/illusions/index.shtml
– Installation du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle
« Il s’agira donc pour le Haut Conseil de soutenir tout ce qui concourt à la formation intellectuelle et sensitive des enfants et des jeunes à la culture, tout ce qui souligne la dimension culturelle de chaque enseignement et tout ce qui développe l’acquisition des compétences transversales indispensables à la maîtrise des langages, de l’analyse critique et de l’expression ». Pour cela le Conseil remettra un rapport annuel essentiellement prospectif. Les ministres de l’éducation nationale et de la culture ont officiellement installé le 19 octobre le Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200510191421
Projets et Concours
– Paris en péniche avec Les Gavroches du monde
L’association Les Gavroches du monde organise des visites de Paris pour les classes de découverte et les centres de vacances. Elle propose par exemple de dormir sur une péniche au coeur de Paris.
http://www.lgdm.org/
– Défis
Les Défis grenoblois ont repris
http://www.crdp.ac-grenoble.fr/defi/index.htm
– Le Printemps des poètes
La 8ème édition du Printemps des poètes aura lieu du 4 au 12 mars. Toute une semaine pour sensibiliser écoliers, collégiens et lycéens à la poésie. Le thème retenu cette année est « le chant des villes ». « Lieux de perpétuelles métamorphoses, lieux de fêtes et de révoltes, lieux de passage autant que d’enracinement, sites privilégiés de l’inconnu, du vertige, du côtoiement des contraires, les villes ont toujours été une des matières premières de l’imaginaire poétique. Chacun sera ainsi invité à explorer, dans le dédale des poèmes, ce concret mystère : la ville aux mille visages ».
La manifestation propose de nombreux modes de participation : lecture quotidienne d’un poème, échanges entre un poète et une classe, ateliers de dicton, interventions de comédiens de la « Brigade d’intervention poétique », clubs de poésie, etc… Les enseignants trouveront sur le site du Printemps des ressources éducatives pour participer à la semaine.
http://www.printempsdespoetes.com/
Pédagogie
– TICE
Une liste très complète de liens vers des logiciels éducatifs gratuits
(ou presque …) pour Windows ou pour Linux ! à l’adresse :
http://webpublic2.ac-dijon.fr/ia/yonne/tice89/Liens_Divers/Freewares/freewares.html
La version 2.0 d’OpenOffice.org est en ligne depuis quelques jours. Vous pouvez la télécharger à l’adresse
http://fr.openoffice.org/about-downloads.html
– L’éducation avant 6 ans
Formation des enseignants, adaptation à la scolarisation, approches pédagogiques : Marie Gaussel, sur le site de l’INRP, fait le point sur la littérature scientifique de plusieurs pays (France, Etats-Unis, Royaume-Uni principalement). Elle nous offre ainsi un riche panorama des situations et des recherches en cours.
http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/octobre2005.htm
– Le Se-Unsa appelle au report du premier conseil d’école
« En attendant le carton d’invitation à la table des négociations », le Se-Unsa appelle les directeurs d’école à la grève du zèle. Il leur demande d’organiser l’élection des représentants des parents par correspondance uniquement et la première réunion du conseil d’école dans la semaine du 28 novembre au 2 décembre.
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.php?id=050930
– Journées de l’Andep
« A l’heure de l’Europe, sciences de l’information et pédagogie documentaire ». Les Journées nationales de l’Association nationale des documentalistes de l’enseignement privé se tiendront à Strasbourg du 22 au 24 octobre. Trois journées pour écouter une table ronde sur les sciences de l’information dans les systèmes éducatifs européens et participer à des ateliers sur la formation des documentalistes ((O. Riondet), la veille documentaire (B. Devauchelle), les mécanismes cognitifs (B. Simonnot), la politique documentaire (M. Saroul) etc. Inscriptions jusqu’au 20 septembre !
http://www.ardep-alsace.com/
– Les bibliothèques scolaires au Canada
« Cette forte mobilisation peut laisser espérer une amélioration de la situation matérielle des bibliothèques scolaires canadiennes. Les personnels pourront alors peut-être plus facilement faire reconnaître leur rôle pédagogique au sein de l’équipe éducative ». L’enquête publiée par Savoirs CDI sur les bibliothèques scolaires canadiennes montre des structures en crise. Mais les réformes pédagogiques et une nouvelle conception du rôle des documentalistes fait bouger les choses.
http://savoirscdi.cndp.fr/international/Canada/accueil.htm
– L’aide au travail des élèves
« Savoir apprendre, savoir réfléchir, savoir s’organiser… Cela contribue largement à la réussite de l’élève ». Le CRDP de Nice publie un inventaire de ressources (bibliographie etc.) pour aider les élèves à maîtriser leurs apprentissages. A voir également la sélection, très riche, sur l’apprentissage des langues vivantes.
http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat_id=447
http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat_id=279
Internet
– Qui noyaute Wikipedia ?
« Qui donc travaille dans l’ombre à la rédaction des versions définitives ? » Dans Libération du 14 octobre, Daniel Schneidermann exprime ses inquiétudes devant le succès de Wikipedia. Si le projet d’une encyclopédie rédigée librement par les internautes lui semble aussi illusoire que sympathique, » cette séduction ne dissipe pas les inquiétudes que suscite l’émergence possible d’un nouvel organe de référence parfaitement anonyme, et donc vulnérable à toutes les manipulations ». Et il donne quelques exemples qui donnent à penser à une véritable campagne de communication au profit de quelques groupes politiques.
Wikipedia a acquis une grande popularité dans le monde enseignant. Pourtant le Café constate également que certains articles sont inadmissibles pour des enseignants. Ainsi l’article « Philippe Pétain » omet de rappeler la participation de Vichy à la Shoah mais insinue qu’il a défendu les juifs, ce qui relève d’une véritable falsification de l’histoire. Il estime que « la culpabilité de Philippe Pétain pendant la seconde guerre mondiale ne fait pas une totale unanimité » et renvoie vers un seul site : celui d’une association pétainiste. La question de D. Schneidermann (qui noyaute dans l’ombre Wikipedia ?) nous semble fondée.
Les outils de type Wiki peuvent permettre le travail collaboratif et supporter des démarches pédagogiques de qualité. Il n’en est pas de même pour le Wikipedia français qui sert trop souvent des intérêts éthiquement inconciliables avec l’Ecole de la République.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=330928
– Les limites de l’équipe pédagogique
« La réussite de tous relève plus d’une injonction volontariste que d’une réelle prescription. Les critères de cette réussite ne sont pas clairement identifiés et les moyens pour y parvenir ne font pas l’objet d’une réflexion organisée. La responsabilité des enseignants est convoquée, mais sans possibilité effective d’exercer cette responsabilité dans la définition de leur travail. Du coup le travail en équipe pour réaliser une tâche prescrite, souvent perçue par les enseignants comme extérieure à leur activité, n’est pas productif ». Fenêtres sur cours 275 propose un intéressant dossier sur le travail d’équipe. Pour Frédéric Saujat, IUFM d’Aix-Marseille, celui-ci n’apporte pas forcément une solution aux problèmes des enseignants. » Pour qu’il y ait collectif de travail réel, il faut que le groupe se constitue autour d‚un but en rapport avec les préoccupations issues du travail quotidien… Il ne suffit pas pour cela de prescrire le travail en équipe : dans les concertations par exemple, un soutien plus affirmé de l’institution est nécessaire pour accompagner les enseignants dans l’analyse de leur travail ».
http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/fsc275.pdf
Profession
– A l’université des instits
« Ce qui me fait du bien, explique Isa, enseignante en CLIS, c’est d’entendre mettre des mots sur des choses que je ressens tous les jours, de manière diffuse. C’est génial quand tu vois que l’autre arrive à mettre des mots sur ce que tu ressens ! ». Patrick Picard a participé pour le Café pédagogique à l’Université d’automne organisée par le Snuipp. Un moment assez unique où les enseignants peuvent échanger avec des chercheurs. Il rend compte de leurs interventions (Serge Boismare, Joëlle Gonthier, Erick Prairat, Laurent Mucchielli etc.) et du climat de ces rencontres. Un dossier à découvrir sur le site du Café.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/UnivSnuipp05_index.aspx
– Portraits d’instits
« L’enquête a permis de construire une segmentation mettant en évidence quatre grandes attitudes des enseignants du premier degré. Une première attitude qui se caractérise par des appréciations très positives de sa situation et d‚ouverture à toutes propositions d’innovation, portant notamment sur les mobilités de carrière; une deuxième attitude qui se caractérise par « un jugement moins positif sur leur propre situation » . Très concernés par le malaise enseignant, ils sont sensibilisés aux questions d’évolutions de carrière et ouverts; « une troisième attitude qui se caractérise par une grande satisfaction » mais cette satisfaction induit une volonté conservatrice et donc une hostilité à toute innovation; enfin une quatrième attitude se caractérise à la fois par une satisfaction moindre de sa situation professionnelle et personnelle et une attitude plutôt hostile à tout bouleversement ». Au terme de cette enquête menée par la Direction de l’évaluation et de la prospective (DEP) du ministère et publiée dans un « Dossier », les enseignants du primaire sont croqués en 4 catégories d’importance à peu près égales.
Pour la DEP, cette dispersion illustre le rapport ambigu des instits au métier. Neuf sur dix s’estiment satisfaits de leur poste actuel, mais ils sont aussi nombreux à évoquer un « malaise enseignant » et deux sur trois à le ressentir. Et ils évoquent le »manque de prise en compte des difficultés concrètes du métier, une dégradation de l’image des enseignants dans la société ». Pour la DEP, « le malaise enseignant traduit moins une insatisfaction liée au métier qu’un décalage culturel entre des enseignants qui, compte tenu de l’utilité sociale de leur profession, attendent toujours reconnaissance ou prestige et une société qui les a banalisés et pèse leur mérite et leurs avantages à l’aune de la situation des autres salariés ».
L’enquête s’intéresse aussi aux pratiques pédagogiques des enseignants. Elle montre que près de la moitié enseigne dans une classe à cours multiples. Une proportion équivalente a du mal à être réellement polyvalent. Ils déclarent des difficultés en informatique, en langue ou en technologie. Une majorité serait favorable à une réforme de l’avancement et presque 4 sur 5 à la possibilité d’une seconde carrière à partir de 45 ans.
L’enquête montre aussi l’importance des TICE : la moitié des enseignants du primaire ont recours à Internet pour se former.
http://www.education.gouv.fr/stateval/dossiers/listedossiers2005d.html