La Conférence générale de l’UNESCO, réunie à Paris du 3 au 21 octobre, a approuvé le 20 octobre la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, un instrument juridique international qui entrera en vigueur trois mois après sa ratification par 30 Etats. Ce document fait suite à la Déclaration universelle de l’Unesco sur la diversité culturelle, adoptée en 2001, qui appelle les états à encourager l’alphabétisation numérique, lutter contre la fracture numérique, promouvoir la diversité linguistique et stimuler la production de contenus diversifiés dans les médias. Certains points de cette déclaration peuvent poser problème au système éducatif français, par exemple en ce qui concerne les langues régionales. Ainsi l’article 5 stipule : « toute personne doit ainsi pouvoir s’exprimer, créer et diffuser ses oeuvres dans la langue de son choix et en particulier dans sa langue maternelle ; toute personne a le droit à une éducation et une formation de qualité qui respectent pleinement son identité culturelle ».
Le nouveau texte a une portée économique. Il précise que « les activités, biens et services culturels… ne doivent pas être traités comme ayant exclusivement une valeur commerciale ».
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