« Contre le désespoir et l’absence de perspectives, je le répète, le meilleur remède, c’est l’éducation ». Gilles de Robien a installé le 8 novembre le nouveau Haut Conseil de l’éducation en rendant un vibrant hommage aux enseignants. « A l’heure où de graves troubles secouent notre pays, l’Ecole est aux avant-postes. Je pense à tous les chefs d’établissement, à tous les directeurs d’école, à tous les professeurs, et à tous les personnels de l’Education nationale, qui assurent leurs missions sans désemparer dans des conditions souvent difficiles. Au nom du gouvernement, je veux saluer leur travail… Nous le savons, au-delà de la nécessaire fermeté à l’égard des délinquants, la réponse de fond aux problèmes qu’affronte notre pays passe, comme l’a dit hier soir le Premier Ministre, par l’éducation et l’instruction ».
Le Haut Conseil de l’éducation est composé de 9 membres nommés par le président de la République et ceux des assemblées. Il émettra des avis sur la pédagogie, les programmes, les résultats du système éducatif et la formation des enseignants. Le nouveau conseil réunit des acteurs chevronnés de l’Ecole, des personnalités extérieures à l’Ecole et des personnes proches de la Fondation pour l’innovation politique, dont les conceptions éducatives sont ultra conservatrices.
Le HCE est vivement critiqué par le Se-Unsa et la FCPE. Le Se-Unsa craint que l’élaboration du socle commun et du cahier des charges de la formation des maîtres échappe à la concertation. La Fcpe estime que le HCE n’est pas indépendant et déplore la disparition du Haut conseil de l’évaluation de l’école.
Communiqué ministériel
Communiqué Fcpe
Communiqué Se-Unsa