« L’école doit faire preuve d’imagination, de créativité et de souplesse dans l’apprentissage de l’anglais ». Dans un rapport publié le 4 octobre, l’Ofsted, le service d’inspection du système éducatif anglais, révèle qu’un écolier sur cinq quitte l’école primaire avec une maîtrise insuffisante de la lecture et de l’écriture.
Des progrès ont bien été faits depuis 2000 mais les objectifs gouvernementaux ne sont pas atteints. Le rapport identifie plusieurs points faibles dans l’enseignement. « L’accent mis sur l’enseignement directif a conduit à de bons exposés en classe. Mais, souvent, la discussion est accaparée par l’enseignant et les élèves ont peu l’occasion de s’exprimer ». L’Ofsted relève également une faible culture de l’évaluation et trop peu d’efforts pour développer le plaisir de lire.
Résultat : un écart se creuse entre garçons et filles (celles-ci réussissent mieux) et entre groupes « raciaux » : les enfants africains ou originaires des Caraïbes réussissent moins bien.