« L’Etat ne fait pas face à ses responsabilités… Le deal est clair. En échange de la paix sociale, les pouvoirs publics délèguent implicitement l’enseignement de l’arabe aux institutions privées musulmanes. On passe ainsi du cadre républicain à l’encadrement islamique ». Dans Le Figaro Magazine du 25 juin, Bruno Levallois, inspecteur général, parle sans détour. « L’arabe enseigné dans le secteur privé propage une vision archaïque, idéologisée et culturellement orientée… La langue est idéalisée, mythifiée, gauchie dans le sens d’une langue de religion. Elle prend une couleur identitaire, voire nationaliste, selon qu’on se trouve dans un environnement marocain, algérien ou tunisien. Sur un plan pédagogique, nous avons affaire à un enseignement d’autorité, de nature traditionnelle, axé sur la répétition et l’apprentissage par coeur ». Le Figaro estime à 200.000 le nombre d’élèves dans les mosquées.
Article Figaro Magazine
Langues : L’arabe abandonné par l’Etat ?
