« Les pays de l’OCDE ont tous massivement investi dans les TIC à l’école. Cet équipement est mis en place à de multiples fins et, notamment, pour améliorer les systèmes scolaires d’information et pour former à la maîtrise des TIC. Mais sert-il aussi à améliorer les processus d’enseignement et d’acquisition de savoirs ? » Le rapport « Analyse des politiques d’éducation » publié par l’OCDE tente de faire le point sur la rentabilité des investissements dans les TIC.
Mais peut-on attendre des TIC une efficacité plus grande ? Le rapport semble le croire sans poser la question de la norme de référence. Quelle efficacité les TIC apportent-elles pour décrocher un diplôme traditionnel ? Sans doute est-elle marginale. La justification des TIC est peut-être à chercher ailleurs : dans la demande sociale. Ainsi, dans le dernier numéro des Dossiers de l’ingénierie éducative, Serge Pouts-Lajus expliquait : « la place des ordinateurs dans la culture est telle que l’éducation… ne peut plus se faire sans l’apprentissage et l’usage de ces machines ».
Pour l’OCDE, « les principaux obstacles qui empêchent les ordinateurs de transformer les activités de formation concernent la capacité des enseignants à intégrer ces appareils dans leurs pratiques pédagogiques, qu’ils soient limités par des contraintes d’organisation ou de temps ou par leurs propres connaissances. Les choses ne pourront changer que lorsqu’une meilleure aptitude à utiliser les ordinateurs se conjuguera effectivement à d’autres formes d’innovation éducative ». Le rapport fait aussi le point sur les évolutions récentes des politiques éducatives dans les pays de l’OCDE. On notera des convergences comme l’internationalisation de l’enseignement.
Analyse des politiques de l’éducation
Rappel : DIE, Le Café 61