« Pour récupérer une poignée de postes, doit-on faire disparaître une structure unique et efficace ? » L’Expresso du 27 mai annonçait que les dispositifs innovants pour décrocheurs du lycée Jean Lurçat de Paris étaient menacés. Une première lettre de licenciement vient de parvenir à une enseignante contractuelle de l’établissement. L’équipe de Lurçat est composée partiellement de contractuels, présents depuis des années et qui ne sont pas pour rien dans la réussite du lycée. Le rectorat souhaite leur remplacement par des TZR disponibles.
Pour Joëlle Longerinas, coordinatrice des structures de Lurçat, » le licenciement de Nelly est ressenti comme un coup porté à l’équipe dans son ensemble, tellement sa présence est importante pour la cohésion et l’esprit de l’équipe ». C’est que cette collègue est particulièrement investie dans le fonctionnement de Lurçat où elle s’occupe, en plus de cours de lettres et d’anglais, du suivi des élèves du « Lycée de la solidarité internationale », une structure phare du lycée. Des compétences que les candidats pressentis par le rectorat ne possèdent pas.
A qui fera-t-on croire que les postes de ces filières très particulières, qui accueillent des élèves en rupture avec l’école, peuvent être occupés efficacement par des enseignants pris au hasard des mutations ?
Les filières spécifiques de Lurçat
Rappel : article du Café 34