» Paradoxe, les bibliothèques, services publics, n’ont pas vraiment tenu compte de l’émergence du Web. Jusqu’ici suivistes et attentistes, elles se trouvent mises au pied du mur par l’initiative de Google. Il faut se poser la question : pourquoi sont-elles si conservatrices ? L’initiative de la bibliothèque virtuelle numérique est ancienne et a été menée partiellement par des personnes privées et des fondations avant d’être proposée par Google. Et de contraindre la BNF à réagir. Paradoxe encore, si la difficulté n’est pas de nature technologique mais humaine, est-il impossible pour de grandes institutions européennes de mobiliser quelques millions d’euros par an pour mettre leur patrimoine à la disposition de l’humanité? » Wladimir Mercouroff, secrétaire de la Fondation de l’ENS, et Dominique Pignon, CNRS, interrogent ainsi les institutions culturelles européennes dans Libération.
Dans Le Figaro du 30 mai, le patron de Google propose justement de collaborer à une numérisation des oeuvres européennes.
Article de Libération
Article du Figaro