Fondateur de l’Université populaire de Caen, il en salue dans Le Monde le succès et réfléchit à ce phénomène tout en regrettant que ces universités nouvelles ne trouvent place dans les anciennes. Et il déplore le désintérêt de l’éducation nationale. » J’ai toujours eu le désir d’être abordable pour le plus grand nombre. Ce n’est pas l’éducation nationale qui m’a appris cela. C’est d’ailleurs pour cela qu’après ma thèse j’ai refusé de rejoindre l’université et choisi de rester en lycée technique. Dans ma famille – mon père était ouvrier agricole, ma mère femme de ménage -, le langage sert d’abord à communiquer, pas à se distinguer. Et, au bout de vingt ans, en 2002, j’en ai eu marre. Marre de l’inspection qui ne veut pas entendre parler de ce que sont concrètement les possibilités d’un élève, marre des petites perversions de l’administration et de la police du lycée, marre de corriger des copies inadaptées aux capacités des élèves, marre de bricoler dans l’incurable. J’ai démissionné pour créer l’Université populaire de Caen. Grand bien m’en a pris ».
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