Des milliers de postes supprimés à la rentrée
Le Monde publie le décompte académique des suppressions de postes annoncées par le ministère à la rentrée 2005. Dans le premier degré, 1.000 emplois sont créés afin de faire face à une hausse des effectifs élèves ramenée par le ministère à 45.000 personnes (alors que ses services annonçaient initialement 61.000 !). Mais dans le secondaire, la baisse de 42.500 élèves « justifie » la suppression de 5.640 postes. Le quotidien met en ligne une carte qui montre la saignée opérée dans le Nord-Pas-de-Calais (-895), en Lorraine (-495), en Ile-de-France (-553), en Champagne (-287), Bourgogne (-314), Picardie (-309), dans le Centre (-312) et l’ouest (- 526 pour les deux académies bretonnes). La suppression des TPE permet de récupérer 1421 postes. Le SE- Unsa annonce une « rentrée catastrophique ». Pour le Snes, » pour la 3ème année, les établissements connaîtront une baisse du nombre d’adultes présents dans les établissements, ce qui touche particulièrement les zones difficiles. Cette préparation de rentrée s’accorde avec la volonté du gouvernement de diminuer l’offre éducative ».
http://www.snes.edu/snesactu/article.php3?id_article=1257
http://www.se-unsa.org/_comm/041213.htm
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-390868,0.html
Le recul des effectifs du secondaire ne touche pas toutes les académies
A la rentrée 2004, les établissements du second degré accueillent 41.000 élèves de moins (-0,7%) qu’en 2003. Cette évolution résulte principalement d’une baisse démographique que ne compense pas l’attrait des formations professionnelles (+1%) et la hausse des redoublements en terminale. Mais cette baisse est très inégale d’une académie à l’autre. Ainsi Strasbourg, Toulouse et Paris connaissent une évolution positive, ce qui pourrait reposer la question des moyens.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0438.pdf
Repli sur le supérieur
Après plusieurs années de déclin, l’enseignement supérieur connaît à la rentrée 2004 un nouvel afflux d’étudiants, annonce une étude ministérielle. Cette évolution est sans doute une conséquence de la baisse du marché de l’emploi. Toutes les filières n’évoluent pas de façon identique. Alors que les inscriptions en Staps s’effondrent (-13%), les STS et les CPGE voient leur recrutement progresser.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0439.pdf
L’Ecole ignore l’entreprise. Les élèves aussi
« Excepté pour les enseignements spécialisés des orientations tertiaires ou comptables, il ressort globalement que l’approche de l’entreprise relève plus de l’évocation que de l’explication. Elle se fait au détour de l’apprentissage de la technologie, des métiers, parfois de l’histoire et de la géographie. L’entreprise est un univers supposé connu : la connaissance semble aller de soi dans le meilleur des cas, mais il ressort de cette analyse que cet univers est le plus souvent ignoré ». Pour l’Observatoire des PME, une structure crée par la Caisse des Dépôts et la Banque de développement des PME, l’ignorance de l’entreprise est d’autant plus choquante que 75% des élèves y travailleront. L’Observatoire publie une étude qui analys els programmes et les manuels scolaires. Elle demande l’introduction du thème de l’entreprise dans les IDD, les TPE et les PPCP; l’information des enseignants par les entrepreneurs et une « inflexion des manuels scolaires pour mieux saisir les opportunités de présenter le fonctionnement de l’entreprise, notamment dans le cadre de matières classiques comme l’histoire et la géographie ». Pour G. Dupon-Lahitte,président de la FCPE, « aujourd’hui, le monde de l’école et celui de l’entreprise ne peuvent plus s’ignorer si l’on veut offrir à tous les jeunes d’autres perspectives que le chômage et la précarité ».
http://www.portailpme.fr/Observatoire_des_PME/telecharger/Connaissance_entreprise_par_eleves.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
L’école au chevet de l’Europe et de l’environnement
« Tout reste quasiment à faire pour que la construction européenne et ses enjeux aient leur place nécessaire et suffisante dans le système éducatif français » Patrick Delnatte, député UMP, a déposé une proposition de loi visant à instaurer à tous les niveaux du système éducatif un enseignement de la construction européenne. Son collègue Philippe Vitel (UMP) souhaite s’intéresse à l’environnement : « Tel est l’objet de la présente proposition de loi qui vise, en rendant obligatoire le tri sélectif dans les établissements scolaires, à mettre en oeuvre une éducation concrète au respect de l’environnement. Adaptée à chaque niveau scolaire, la journée consacrée au tri sélectif permettra ainsi d’appréhender les grands enjeux de la maîtrise de l’environnement et du développement durable. En outre, les établissements scolaires seront encouragés à procéder au tri sélectif par l’attribution d’une part du papier recyclé ».
http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion1751.asp
http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion1942.asp