« Comme tous les survivants, je ne peux me défaire de la mémoire d’Auschwitz. Ces souvenirs me hantent : la faim, le froid, l’odeur pestilentielle des crématoires, les coups, l’humiliation… Davantage encore, ce qui me hante, c’est la vision hallucinante des Juifs hongrois, hommes, femmes, enfants, vieillards, groupés sur la rampe de Birkenau. Seule, en effet, la communauté juive hongroise, une des plus nombreuse, avait été jusque là épargnée. Mais, pour les nazis, il fallait en finir coûte que coûte avec les Juifs d’Europe : pendant plus de deux mois, entre mai et juin 1944, chaque jour, de 8 à 12 000 Juifs hongrois ont ainsi été déportés. La plupart d’entre eux étaient directement conduits à la chambre à gaz. Au printemps 1944, le travail était presque achevé. Je n’ai jamais pu oublier les enfants donnant la main à leur mère, ni les bébés portés dans leurs bras. Ils ignoraient le sort qui les attendait et n’auraient pu l’imaginer. Pour nous qui savions, témoins muets et horrifiés, nous ne pouvions nous empêcher de pleurer ». Ce témoignage de Simone Veil nous invite à visiter l’exposition organisée par la Fondation pour la mémoire de la Shoah sur la destruction des juifs de Hongrie au Salon de l’éducation du 18 au 21 novembre à Paris.
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