« Comment assurer l’égalité des chances ou comment aligner la réussite scolaire des élèves de toutes les origines sur celle des jeunes qui sont issus des milieux les plus favorisés ? Cet objectif ne se justifie pas seulement pour des raisons d’équité, mais aussi pour répondre à la nécessité d’augmenter le nombre d’élèves hautement qualifiés. Faire réussir les élèves des milieux modestes n’est donc pas seulement juste mais nécessaire ». Relevant qu’un quart des jeunes quittent l’école sans réelle qualification et que seulement un quart auront un diplôme de l’enseignement supérieur de second cycle, Christian Forestier, président du Haut conseil de l’évaluation de l’école, plaide pour un système plus exigeant. Il s’oppose ainsi aux recommandations du rapport Thélot : « socle commun » et incitation à aller vers la voie professionnelle. Pour lui, « en n’accueillant pas plus du tiers d’une génération dans la voie générale du lycée, on compromet les chances d’atteindre les objectifs en matière d’enseignement supérieur et cela d’autant plus que les deux tiers des élèves orientés vers les voies technologiques et professionnelles iront dans des formations qui sont trop souvent des formations générales dégradées, plutôt que des formations technologiques et professionnelles exigeantes. La proposition qui consiste à attirer massivement, via une rémunération, les enfants des milieux modestes dans la voie professionnelle ne va pas dans le sens de la nécessaire démocratisation de la voie générale ». Oui mais comment élargir celui-ci sans faire évoluer les pratiques pédagogiques ?
Tribune de Libération
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