L’état de l’Ecole 2004
Publication annuelle, L’état de l’Ecole reste le recueil
statistique de référence sur le système
éducatif. S’il fait le point chaque année sur
l’évolution budgétaire de l’éducation, il
met l’accent en 2004 sur ses performances. Ainsi, s’il souligne
que « l’Ecole a assuré une élévation
considérable des niveaux de formation et de
qualification », il rappelle que 7% des élèves
sortent sans qualification, c’est-à-dire sans atteindre
une classe de seconde, de CAP ou de BEP. Près de 100.000
partent sans aucun diplôme. Ces inégalités de
réussite « comportent une dimension sociale forte ».
L’ouvrage rend compte de travaux récents sur les points
faibles du système éducatif. Ainsi l’enquête
réalisée lors de la Journée d’appel de la
défense montre que près d’un jeune sur dix a des
difficultés de lecture. L’état de l’Ecole rappelle
également que 15% des élèves du premier
degré sont en grande difficulté, proportion qu’on
retrouve en fin de collège. Il décrit deux
évolutions récentes : la reprise
démographique, déjà sensible dans le
primaire, et la dégradation des conditions d’insertion
pour les jeunes peu ou pas diplômés.
L’Etat de l’école
http://www.education.gouv.fr/stateval/etat/etat.htm
L’ouvrage intégral en pdf
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/etat14/etat.pdf
La rentrée de la déscolarisation
» Je suis fatigué d’aller mendier pour que les gamins
puissent aller à l’école; je suis fatigué
que l’on mente au gosse en lui disant: « Quand tu auras ton BEP,
tu iras plus loin ». Libération du 4 octobre interroge
un animateur d’association qui recueille les jeunes
déscolarisés dans une commune de banlieue. Cette
année ils seraient particulièrement nombreux
à être restés sans affectation scolaire
affirme le quotidien, évoquant 2000 cas en
Seine-Saint-Denis., » Comme un bras d’honneur que
l’institution aurait autoadministré à tous ses
discours sur l’équité du système, des
élèves le plus souvent issus de catégories
défavorisées et qui s’étaient vu
reconnaître le niveau pour entrer au lycée ont
été contraints au redoublement, faute de places,
essentiellement en lycée professionnel ». Au total, la
déscolarisation toucherait environ 32.000 jeunes chaque
année, soit un élève sur cent. Des jeunes
venus de tous les milieux.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=243316#
http://www.liberation.fr/page.php?Article=243318
Carton rouge au gouvernement
Pour protester contre le budget 2005 de l’Education
nationale, la FAEN, la FCPE, la FERC-CGT, la FIDL, la FSU, le
SGEN-CFDT, l’UNL et l’UNSA-Education ont
décidé ensemble d’une journée
d’actions le 6 octobre. Ce jour, elles ont recueilli des
signatures sur des « cartons rouges » envoyés au
gouvernement pour appuyer la demande d’un meilleur budget. Ainsi
à Paris, les organisations signataires dénoncent la
suppression de 2000 heures d’enseignement hebdomadaires dans le
secondaire et le nombre insuffisant de maîtres au
primaire.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=381
http://www.fcpe75.org
L’Assemblée s’informe sur les savoirs scolaires
Selon l’AFP, la commission des affaires sociales et culturelles
de l’Assemblée nationale crée une mission
d’information sur les savoirs enseignés à
l’école.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_041005122020.8hg71ws7.html
Règlement de comptes à l’inspection
Sous le titre « Rififi à l’inspection
générale », Le Monde rend publique une affaire de
déstabilisation programmée lancée par deux
inspecteurs généraux contre une de leurs
collègues.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-381732,0.html
Des patrons et l’école
» Il n’apparaît pas totalement iconoclaste d’associer,
sous une forme ou sous une autre, les chefs d’entreprise à
la définition des programmes scolaires, trop axés
sur les connaissances académiques ». C’est ce que
demande, dans Le Figaro du 11 octobre, et pour favoriser l’emploi
des jeunes, le député UMP E. Courtial.
Tribune du Figaro
http://www.lefigaro.fr/debats/20041011.FIG0371.html